Petite virée la semaine dernière avant les neiges.
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Nous partîmes le matin, les sacoches pleines de rêves et de sandwichs
le ciel solidement arrimé au dessus de nos têtes
la route filait brodée d'ombres
les églises bombaient la poitrine en passant
un manoir s'empétra dans les branches d'un noyer pour venir nous voir
ce village avait pris le maquis pour fuir l'occupant
bien gardé par ses sentinelles
quand tout à coup, à une fenêtre, nous reconnûmes le Baron Rouge
nous nous arrêtâmes pour prendre un grog au citron vert
Le Baron se reposait ici en attendant la prochaine guerre
tout en recousant la toile de son Fokker
mais soudain, plus de route. La rivière s'arrêtait net.
mais notre drakkar était trop lourd, impossible de l'arrêter...
nous nous retrouvâmes tête bèche de l'autre côté de la terre
en pays inconnu
auquel nous donnâmes le nom d'Argentine, parce qu'ils jouaient bien au football...
Un voyage c'est comme la vie. Il n'y a jamais de retour.
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Nous partîmes le matin, les sacoches pleines de rêves et de sandwichs
le ciel solidement arrimé au dessus de nos têtes
la route filait brodée d'ombres
les églises bombaient la poitrine en passant
un manoir s'empétra dans les branches d'un noyer pour venir nous voir
ce village avait pris le maquis pour fuir l'occupant
bien gardé par ses sentinelles
quand tout à coup, à une fenêtre, nous reconnûmes le Baron Rouge
nous nous arrêtâmes pour prendre un grog au citron vert
Le Baron se reposait ici en attendant la prochaine guerre
tout en recousant la toile de son Fokker
mais soudain, plus de route. La rivière s'arrêtait net.
mais notre drakkar était trop lourd, impossible de l'arrêter...
nous nous retrouvâmes tête bèche de l'autre côté de la terre
en pays inconnu
auquel nous donnâmes le nom d'Argentine, parce qu'ils jouaient bien au football...
Un voyage c'est comme la vie. Il n'y a jamais de retour.