ça évite surtout de sentir un grand moment de détresse vous envahir en rigolant, comme ça m'est arrivé au début de la prise en main de ma SwitchBackette.
balade dans le Béarn proximal, jusque là tout va bien. Ensuite j'aperçois une espèce de manoir au fond d'un chemin. Curieux comme un pot de chambre, je vais voir ça de près lorsque j'entends quelque mâtin hargneux aboyer à proximité. N'aimant pas trop les machins à 4 pattes qui mordent, je fais donc héroïquement demi-tour, et ce faisant, ma roue avant va faire connaissance avec le bas-côté de la route.
et là, shpof.
cachée sous des feuilles, de la terre meuble. Et ma roue avant qui s'y trouve à son aise, moi, beaucoup moins.
mes narines
se dilatent, mes pupilles aussi
(tant qu'on y est), mon poil se hérisse (je dis mon poil, mais j'en ai plusieurs en réserve, en fait), de la sueur rance inonde ma face douloureusement contrariée.
4 ou 5 grgnnhhgnmpffgniifff
plus tard, à la sueur de mes reins, j'arrive à reculer et sortir les 335 kgs de la fange lubrique où ils se vautraient.
ce fut bref, ce fut beau.
Ce ne fut pas Waterloo, mais ce ne fut pas Arcole,
mais pour sortir moto, fallut de la bricole.
allez, et que le Ciel vous tienne en joie.