Tout le monde sait que la Loire prend sa source au Mont Gerbier des Joncs
mais personne ne sait où le vent prend sa source.
pas même les motards, pourtant adorateurs du vent
Nos ancêtres, les bikers grecs, eux, l’avaient élevé au rang de dieu: Eole.
Mais notre Dieu à nous, (qui lui prend sa source dans l’Ancien Testament)
d’un revers de main l’a balayé de l’étagère divine.( on dit que ce serait une histoire de femme)
Toujours est-il que, même aujourd'hui, la source du vent est une énigme.
Alors, c’est décidé, aujourd’hui, je pars à la découverte de la source du vent.
Facile à dire mais pas facile à faire.
d’abord où se diriger en sortant de la maison ?
Aucun indice.
Le linge pend sans vie, sans élan
pas de vent !
Les bannières restent flasques.
le ciel s’en fout
et pétrit des nuages à deux mains.
Enfin un indice, une direction!
Nous voilà partis, à fond, irrasatiables
Et plus on va vite, plus le vent siffle
Au bord de la route, un village fête en plein champ.
les légumes aussi sont croquants
un vieux dompteur de vent
fait craqueler ses articulations
le route devient de plus en plus étroite
tortueuse, pulsatile
à même la chair de la roche
puis soudain la route s’arrête
plus rien
le monde retient son souffle
on entend un petit bruit
pas plus gros qu’un éternuement de souris
une vibration imperceptible de l’air
un chuintement
la source du vent !
fin
mais personne ne sait où le vent prend sa source.
pas même les motards, pourtant adorateurs du vent
Nos ancêtres, les bikers grecs, eux, l’avaient élevé au rang de dieu: Eole.
Mais notre Dieu à nous, (qui lui prend sa source dans l’Ancien Testament)
d’un revers de main l’a balayé de l’étagère divine.( on dit que ce serait une histoire de femme)
Toujours est-il que, même aujourd'hui, la source du vent est une énigme.
Alors, c’est décidé, aujourd’hui, je pars à la découverte de la source du vent.
Facile à dire mais pas facile à faire.
d’abord où se diriger en sortant de la maison ?
Aucun indice.
Le linge pend sans vie, sans élan
pas de vent !
Les bannières restent flasques.
le ciel s’en fout
et pétrit des nuages à deux mains.
Enfin un indice, une direction!
Nous voilà partis, à fond, irrasatiables
Et plus on va vite, plus le vent siffle
Au bord de la route, un village fête en plein champ.
les légumes aussi sont croquants
un vieux dompteur de vent
fait craqueler ses articulations
le route devient de plus en plus étroite
tortueuse, pulsatile
à même la chair de la roche
puis soudain la route s’arrête
plus rien
le monde retient son souffle
on entend un petit bruit
pas plus gros qu’un éternuement de souris
une vibration imperceptible de l’air
un chuintement
la source du vent !
fin