Petit lexique pour une meilleure compréhension entre les générations. Pour que les vieux cons sachent enfin ce que veulent dire les prometteurs descendants du peuple le plus spirituel du monde.
Balle (c'est de la) : exprime l'enthousiasme, quelque chose de bien, de beau, de positif
« Cette meuf, c'est de la balle »= Je ne suis pas insensible au charme de cette demoiselle.
Baston : (féminin) : La baston, c'est une affaire d'honneur, un duel destiné à venger un affront. De préférence dans un contexte favorable. « La bande d'en face, comment on leur a niqué la race, avec la baston qu'on leur a mis ! On était quinze avec des barres de fer, et y z'étaient cinq, ces bouffons ! »= L'honneur est sauf, nous avons rossé abondamment les gueux qui avaient osé nous défier.
Bon plan : Initiative et débrouillardise. « Le dernier bus était passé, alors, bon plan, j'ai taxé une meule pour rentrer »= Le dernier véhicule de transport en commun m'ayant fait faux bon, je me suis résolu à emprunter un deux roues pour regagner mes pénates.
Bouffon : Qui n'appartient pas au clan. « Nique lui sa race, à ce bouffon »= Rabattez donc son caquet à ce maraud qui n'appartient pas à notre milieu.
Carotté : Du verbe carotter (extorquer, voler) mais dans une forme invariable. « Il m'a carotté un zedoude teuchi, l'bâtard, tu vas voir comment je vais le niquer grave= Ce scélérat m'a dérobé douze grammes de cannabis, je vais lui faire sentir le poids de mon juste courroux.
Chelou : Bizarre, inhabituel. Par extension, qui ne s'apparente pas au clan. « La prof d'anglais elle a des veuch tout chelous= Ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir une coupe de cheveux aussi insolite et cocasse que celle de la professeur d'anglais, qui n'est évidemment pas de notre milieu.
Comment : Exprime l'intensité. « Comment je lui ai niqué sa race à ce bouffon= Je sors triomphalement vainqueur du combat qui m'a opposé à cet énergumène qui ne partage point nos valeurs. Ceci dit, en toute modestie, évidemment, et avec la sportivité et le fair play qui s'imposent en de telles circonstances.
Fais pas ta pute : Ne fais pas la mijaurée capricieuse. « Comment je te kiffe ! Fais pas ta pute ! »= Je vous supplie, mademoiselle, de prendre en compte le désir ardent que j'ai pour vous, et n'en tirez pas avantage pour me faire cruellement souffrir.
Foncedé : Se dit d'une personne qui vient de consommer du cannabis. « Je suis foncedé »= Mon regard est vitreux, je perds mes mots, un mince filet de bave s'écoule sur mon menton et je rigole comme un décérébré, sans aucune raison. « C'est de la bonne »= J'ai payé assez cher pour me mettre dans cet état, bref, je viens de consommer du cannabis.
Gun : Arme à feu « Ziva, prête moi ton gun, l'aut'bâtard y m'a manqué de respect = Pourrais tu, s'il te plaît, ami, me prêter ton arme à feu, afin que je châtie comme il le mérite, le rustre qui a manqué de civilité à mon égard.
Kiffer : Apprécier. « Comment je kiffe trop son cul= Le postérieur de cette donzelle callypige n'est pas sans éveiller chez moi des pulsions bien naturelles, qui me mettent d'humeur gaillarde.
Mortel (invariable) : Bien, beau, dont on peut se réjouir. « Elles sont trop mortelles tes Nike= Vos chausses siéraient à merveille à mes propres pieds, aussi vous demanderai-je de m'en faire l'offrande sans opposer de résistance.
Mito : Mensonge. Dérivé de mythomane, menteur. « On me fait pas des mitos, à moi, bouffon= Je ne suis pas le genre de naïf crédule à qui vous ferez gober vos sornettes, insolite individu qui n'appartenez pas à notre milieu !
Niquer : Initialement, faire l'amour. A acquis un sens plus agressif de duper, posséder, voire détruire. « Nique la police, nique la France »= Révoltons nous contre cette puissance maléfique qui s'oppose à notre pouvoir.
Plan cul : Relation sexuelle préméditée d'un commun accord pour une brève durée.
« Avec Momo, je me suis fait un plan cul pour dimanche, on va s'éclater »= Je prévois mille délices pour la prometteuse rencontre dont je suis convenue avec le galant Momo.
Race (sa) : Exprime le mécontentement « Sa race »= Je suis grandement contrarié.
Ou le mépris : « Sa race, c'bouffon »= La présence intolérable de cet intrus me plonge dans un profond ressentiment.
Sérieux : Indique que le propos est grave, solennel, et qu'il faut donc lui accorder le plus grand crédit « Sérieux, je kiffe trop son cul à votre fille » = Vous permettez, Monsieur, que j' emprunte votre fille.
Tèj : Jeter, refuser, réfuter, envoyer promener « T'aurais vu comment Jamel il a tèj la prof d'anglais »= Il eut fallu que vous vissiez de quelle belle manière le vaillant Jamel ne s'est pas laissé démonter face aux réprimandes abusives et injustifiées de la professeur d'anglais.
Trop : Exprime l'intensité, synonyme de « très beaucoup » ou de « comment ». « Trop la honte, ce blouson » = Ce blouson me déplaît considérablement.
Les deux mots peuvent éventuellement coexister dans la même phrase pour exprimer une intensité élevée « Trop Comment je suis foncedé « = J'ai fumé une quantité déraisonnable de cannabis, et je crains que mon acuité visuelle et intellectuelle n'en pâtisse pour les heures à venir.
Truc de ouf : Désigne une chose peu commune qui dépasse l'entendement. « C'est un truc de ouf ! » = Diantre, voilà qui est sidérant, et qui dépasse mon entendement.
Tune (féminin) : La tune, c'est l'argent, l'oseille, le fric, le flouze. « File ta tune, bouffon, avant que je t'éclate la gueule ! »= Un impérieuse nécessité me contraint à opérer auprès de vous un retrait de fonds en espèces, auquel j'espère bien que vous souscrirez sans objection, ce qui m'évitera la pénible nécessité d'user de coercition.
Zyva : A l'origine, verlan de « vas-y » indique une demande pressante. « Zyva, fais méfu, sale chacal ! »= Ne sois donc pas si avare de ton cylindre d'herbe sèche, et fais en profiter ton vieil ami qui trépigne d'impatience.
Balle (c'est de la) : exprime l'enthousiasme, quelque chose de bien, de beau, de positif
« Cette meuf, c'est de la balle »= Je ne suis pas insensible au charme de cette demoiselle.
Baston : (féminin) : La baston, c'est une affaire d'honneur, un duel destiné à venger un affront. De préférence dans un contexte favorable. « La bande d'en face, comment on leur a niqué la race, avec la baston qu'on leur a mis ! On était quinze avec des barres de fer, et y z'étaient cinq, ces bouffons ! »= L'honneur est sauf, nous avons rossé abondamment les gueux qui avaient osé nous défier.
Bon plan : Initiative et débrouillardise. « Le dernier bus était passé, alors, bon plan, j'ai taxé une meule pour rentrer »= Le dernier véhicule de transport en commun m'ayant fait faux bon, je me suis résolu à emprunter un deux roues pour regagner mes pénates.
Bouffon : Qui n'appartient pas au clan. « Nique lui sa race, à ce bouffon »= Rabattez donc son caquet à ce maraud qui n'appartient pas à notre milieu.
Carotté : Du verbe carotter (extorquer, voler) mais dans une forme invariable. « Il m'a carotté un zedoude teuchi, l'bâtard, tu vas voir comment je vais le niquer grave= Ce scélérat m'a dérobé douze grammes de cannabis, je vais lui faire sentir le poids de mon juste courroux.
Chelou : Bizarre, inhabituel. Par extension, qui ne s'apparente pas au clan. « La prof d'anglais elle a des veuch tout chelous= Ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir une coupe de cheveux aussi insolite et cocasse que celle de la professeur d'anglais, qui n'est évidemment pas de notre milieu.
Comment : Exprime l'intensité. « Comment je lui ai niqué sa race à ce bouffon= Je sors triomphalement vainqueur du combat qui m'a opposé à cet énergumène qui ne partage point nos valeurs. Ceci dit, en toute modestie, évidemment, et avec la sportivité et le fair play qui s'imposent en de telles circonstances.
Fais pas ta pute : Ne fais pas la mijaurée capricieuse. « Comment je te kiffe ! Fais pas ta pute ! »= Je vous supplie, mademoiselle, de prendre en compte le désir ardent que j'ai pour vous, et n'en tirez pas avantage pour me faire cruellement souffrir.
Foncedé : Se dit d'une personne qui vient de consommer du cannabis. « Je suis foncedé »= Mon regard est vitreux, je perds mes mots, un mince filet de bave s'écoule sur mon menton et je rigole comme un décérébré, sans aucune raison. « C'est de la bonne »= J'ai payé assez cher pour me mettre dans cet état, bref, je viens de consommer du cannabis.
Gun : Arme à feu « Ziva, prête moi ton gun, l'aut'bâtard y m'a manqué de respect = Pourrais tu, s'il te plaît, ami, me prêter ton arme à feu, afin que je châtie comme il le mérite, le rustre qui a manqué de civilité à mon égard.
Kiffer : Apprécier. « Comment je kiffe trop son cul= Le postérieur de cette donzelle callypige n'est pas sans éveiller chez moi des pulsions bien naturelles, qui me mettent d'humeur gaillarde.
Mortel (invariable) : Bien, beau, dont on peut se réjouir. « Elles sont trop mortelles tes Nike= Vos chausses siéraient à merveille à mes propres pieds, aussi vous demanderai-je de m'en faire l'offrande sans opposer de résistance.
Mito : Mensonge. Dérivé de mythomane, menteur. « On me fait pas des mitos, à moi, bouffon= Je ne suis pas le genre de naïf crédule à qui vous ferez gober vos sornettes, insolite individu qui n'appartenez pas à notre milieu !
Niquer : Initialement, faire l'amour. A acquis un sens plus agressif de duper, posséder, voire détruire. « Nique la police, nique la France »= Révoltons nous contre cette puissance maléfique qui s'oppose à notre pouvoir.
Plan cul : Relation sexuelle préméditée d'un commun accord pour une brève durée.
« Avec Momo, je me suis fait un plan cul pour dimanche, on va s'éclater »= Je prévois mille délices pour la prometteuse rencontre dont je suis convenue avec le galant Momo.
Race (sa) : Exprime le mécontentement « Sa race »= Je suis grandement contrarié.
Ou le mépris : « Sa race, c'bouffon »= La présence intolérable de cet intrus me plonge dans un profond ressentiment.
Sérieux : Indique que le propos est grave, solennel, et qu'il faut donc lui accorder le plus grand crédit « Sérieux, je kiffe trop son cul à votre fille » = Vous permettez, Monsieur, que j' emprunte votre fille.
Tèj : Jeter, refuser, réfuter, envoyer promener « T'aurais vu comment Jamel il a tèj la prof d'anglais »= Il eut fallu que vous vissiez de quelle belle manière le vaillant Jamel ne s'est pas laissé démonter face aux réprimandes abusives et injustifiées de la professeur d'anglais.
Trop : Exprime l'intensité, synonyme de « très beaucoup » ou de « comment ». « Trop la honte, ce blouson » = Ce blouson me déplaît considérablement.
Les deux mots peuvent éventuellement coexister dans la même phrase pour exprimer une intensité élevée « Trop Comment je suis foncedé « = J'ai fumé une quantité déraisonnable de cannabis, et je crains que mon acuité visuelle et intellectuelle n'en pâtisse pour les heures à venir.
Truc de ouf : Désigne une chose peu commune qui dépasse l'entendement. « C'est un truc de ouf ! » = Diantre, voilà qui est sidérant, et qui dépasse mon entendement.
Tune (féminin) : La tune, c'est l'argent, l'oseille, le fric, le flouze. « File ta tune, bouffon, avant que je t'éclate la gueule ! »= Un impérieuse nécessité me contraint à opérer auprès de vous un retrait de fonds en espèces, auquel j'espère bien que vous souscrirez sans objection, ce qui m'évitera la pénible nécessité d'user de coercition.
Zyva : A l'origine, verlan de « vas-y » indique une demande pressante. « Zyva, fais méfu, sale chacal ! »= Ne sois donc pas si avare de ton cylindre d'herbe sèche, et fais en profiter ton vieil ami qui trépigne d'impatience.