Bon, je vais plomber gentiment l'ambiance de franche camaraderie qui règne sur ce forum.
Bilan de la journée :
RDV 8H30, départ........... 10H20 ! avec une petite série de rupteurs à 4 pattes à froid !!! Heureusement que je m'étais garé un peu plus loin. Bonjour la honte. Y a même un type qui est venu me demander si je connaissais ces branques. J'ai dit : "non, non, je suis tout seul !"
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Traversée des collines de Lasseube au pas de charge, pas le temps de regarder le paysage. Dommage. La moutarde commence à monter.
Montée de la Pierre St Martin : ça commence à envoyer, je suis au fond du paquet de 10 ; je dégoupille : ils passent tous par la fenêtre les uns après les autres. Ma RnRMachine n'est pas encore pourrie.
En haut, pause pour rassembler tout le monde et voir où on va. Et là : " je sais pas ce qu'elle a, la fourche ceci, le pneu cela, l'amorto machin, blablabla..." Bon, on roule, ou quoi ?
5 kilomètres plus loin, pause panne électrique d'un allumé du VFR. Bilan : 1/2 heure à pinailler : batterie sèche, on remet de l'eau, on pousse, on bouge...
5 kilomètres plus loin (je sais : je l'ai déjà dit, et c'est pas fini !), pause pique-nique. Et oui, c'est déjà l'heure de manger. On se met à l'ombre comme on ne s'est pas assez pelés dans le col...
5 kilomètres plus loin (je sais : je l'ai déjà dit, et c'est pas fini !), pause café. Là, le top : super Marcel met sa radio à fond juste au moment où on débarque sur la terrasse tranquille d'un hôtel restaurant 3* et .... la laisse allumée ! Re honte ! Je lui demande s'il va l'éteindre. Il me demande pourquoi. Je lui dis que ça me gêne qu'on foute tout ce bordel ici. Il va l'éteindre. OUF ! Et BLABLABLA et BLABLABLA ( à 105 db mini, hein). Re-re honte.
5 kilomètres plus loin (je sais : je l'ai déjà dit, et c'est pas fini !), pause pétrole. Bon, là, je dis rien, parce que j'en suis et c'est la pampa et on ne peut pas faire autrement.
GAAAAAAAAAZZZZZZZZZZ pendant ... 30 bornes viroleuses avec des points de vue sympas (ils les ont pas vus), une horde de ninja boys en face (presque dans nos faces !) et là : un BMiste de la bande propose une route pour rejoindre Iraty dans la nature. Ah ! ça, ça me parle !
Depuis Arive ou Aribe selon la langue, on a pris plein nord. Et là, j'ai découvert un petit coin de paradis du Pays Basque où je vous emmènerai. On a fait ... kms de petites routes de montagne basque (côté français, route moyenne, mais bon) magnifiques.
Evidemment, je n'avais pas pris l'appareil, pensant ne pas avoir le temps de m'en servir (à juste titre, d'ailleurs).
On a rejoint les chalets d'Iraty... pause glouglou.
Gaazzz (petit, hein, ça descend !) vers Larrau et .... paf ! Crevaison de mon pote Pascalou : une vis en plein milieu du pneu. Super Juju arrive avec sa mèche, Milou avec sa bombe et nous voilà repartis... en enroulant. Tiens, ils se calment ?
On quitte Oloron, par la route de Lasseube et là : re-GAAAAAAAAZZZZZZZZZ de Charlie qui dégoupille.
A Gan, ça s'éparpille (il me faut du jus). Je repars avec ... 3 affolés. Un seul restera avec moi, marre de risquer ma couenne tous les 200 mètres, de me faire secouer, de ne regarder que le bitume et le cul des autres et de peler mes cale-pieds.
Allez, salut, à ... non ! pas la prochaine. Marre de faire le motard connard.
Je sais : chaque fois, je dis que j'irai plus. Cette fois-ci, c'est la bonne. Après, ils disent qu'on est sectaires. Ben, j'en suis de plus en plus. Dommage pour mon pote Pascalou qui a hougné toute la journée et n'a pas vraiment profité de cette rare occasion pour lui de faire un tour de bécane.
J'irai plus, j'irai plus, j'irai plus.