Pour moi, cela a commencé lorsque
Tiré de ma salvatrice torpeur par des hurlements rageurs de vétouines, je me redresse juste pour percevoir les vibrations de poussière cosmique déposées par le sillage de trois machines.
Bon, j’ai juste vu passer Agnès, Joris et Ange.
J’ai alors sauté sur ma machine qui s’est ébrouée, et dans un nuage de photons solaires réfléchis par les chromes j’ai rejoint l’équipée.
Une croisière s’amusant plus tard, nous voici sur les riantes routes de Camargue, à poursuivre du nez le soleil vers l’ouest.
Moules frites, road, stations-services (ben oui, le 48…) ont rythmé la journée et seule la traditionnelle et attendue aversouninette de rien du tout nous a signalé l’arrivée proche au camp de base.
Pis après, ça a été très bien.
Très très bien, même.
Soirée de rigolades, sommeil réparateur. Un bungalow tiendra le haut du pavé, en terme d’émissions sonores rythmiques asynchrones . J’vous laisse deviner lequel.
Après un petit déjeuner au soleil, départ pour la ballade dans les Albères, pour éviter les Ibères (qui chaque été sont plus rudes…), avec un bon bol d’air à la clé (de 9/16).
Pour le pique-nique, nous avions le choix entre des mets de choix amoureusement disposés dans des petits sachets individuels et confiés aux bons soins de , ou faire avec les ressources locales et les moyens du bord.
Certains se sont essayés à la capture de canard sauvage, mais vous savez : faut pas les prendre pour des enfants du Hog, hein ?
Du coup, on a attendu que le véhicule d’assistance rapide tout terrain débarque, avec ses provisions.
(le Mouvement de Libération des Canards du Lac remercie Yoyo, qui non seulement n’a pas mis en pratique sur eux les techniques de cuisson qu’il enseigne, mais en plus a eu la délicatesse de les prévenir de son arrivée tous freins sifflants).
Sieste sur l’herbe, au soleil.
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !
Nous écumâmes ensuite les rives riantes de Collioure, ses canaux, ses terrasse de café sous l’œil envieux des pandores locaux… avant de rentrer au camp de base parce que c’est pas tout ça mais avec l’heure qui avance, faudrait pas non plus être en retard pour le début de l’apéro régional, hein ? Non mais sans blague !
Bon, l’apéro régional, à chaque fois on se dit qu’on va essayer de gouter à tout un peu, qu’il faudrait aussi faire attention au régime, et toussa toussa…
Fuck le régime, tout ce qui est sur la table disparaîtra pour notre plus grande satisfaction papillaire.
Le repas après l’apéro est en général superflu, mais cette année l’équipe du Mas de Lastourg a parfaitement ciblé nos estomacs : on a rien laissé, pis c’était bon !!
La soirée a suivi avec un concours honteusement truqué (oui, je n’ai pas peur d’écrire que le jury a probablement été influencé et que sa décision a été tout sauf impartiale), puis la remise des cadeaux : la tendance cette année, c’est d’avoir en pitié les brebis égarées.
(Même un pilote d’Indian s’est vu offrir un artefact vibratoire pour qu’il puisse lui aussi ressentir enfin les good vayebraichieunnzes sur sa machine…)
Nous avons intronisé de nouveaux membres, baptisés à grand renfort de porron, le tout en musique, avec quelques danses folkloriques, certains on refait le monde (ou du moins, une partie), puis dodo pour tout le monde.
Le dimanche a vu repartir toute la joyeuse assemblé sur la promesse de se revoir bientôt.
J’ai trainaillé dans le coin encore un jour en bonne compagnie, puis nous rentrâmes home yesterday afternoon… avec déjà l’envie de repartir.
Merci Hélène, merci Katchou, merci au soleil, merci à tous.