C’est vrai que je ne pouvais pas manquer cette occasion de me ridiculiser au guidon de ce truc hideux mais tellement raccord avec l’ambiance de frime city.
Comme je l’ai écrit plus haut, l’engin est vraiment très moche , le coloris tapageur des carter latéraux semble vouloir compenser le silence relatif distillé par le moteur électrique.
Je tourne la clé dans le contacteur et appuie sur le bouton « marche » (simple coupe-circuit). L’engin s’éveille dans un silence assourdissant.
Les indications du tableau de bord façon écran de mini tablette donnent les informations autant précises qu’inutiles : qu’est-ce que j’en ai à foutre de la récupération instantanée d’énergie à la décélération qui prend ¼ de l’écran.
L’équilibre à l’arrêt de la machine est un peu déroutant pour un motard car il paraît que c’est « normal » pour un scouterreux.
Je rotate légèrement la poignée de gaz … que dis-je … d’électrons, l’engin en robe de plastique fluo avance sagement dans une sorte de sifflement nazillard pseudo futuriste … Quelle merde.
La selle, dure comme ma prof de CM2 est pourtant assez confortable, mais la largeur aux jambes tient plus de la mule que de la jeune vierge. Les personnes de petite taille (moins d’1m80) doivent certainement perfectionner leurs pointes à conduire cet engin.
Je me faufile à travers la faible circulation de ce samedi matin, Cannes s’éveille à peine de sa fièvre du vendredi soir (Il paraît que dans « Plus belle la vis » le tournevis en pince pour l’écrou).
Je commence à apprivoiser l’équilibre pour le moins étrange du tréteau. Le feu est rouge, un « Bad plafond » se campe à côté de moi, casque Momo, Chaussure D&G, petit veston à col relevé, sacoche Vuitton en bandoulière.
Fuck, j’vais te pourri pôv clown !!!
Le vert surgi, dans un vrombissement assourdissant le Tmax blanc nacraiiieu s’élance … A la vaine poursuite du feu arrière de mon BWM électrique. Il prend une pile le gnafron.
C’est pas un Street bob, faut pas déconner, mais il faut quand même accorder à cette horreur un petit côté ludique.
Le gros point noir de cet engin c’est qu’il suffit d’un permis 125 pour en profiter.
Ah, j’oubliais, commes les batteries sont un peu encombrantes, on ne peut mettre qu’un seul casque sous la selle.
Quelques images :
La bête dans toute sa laideur :
ABS, carter fermé, freinage super puissant ...
Le tableau de bord
Pour faire le plein
Votre aimable reporter-testeur-essayeur en costume traditionnel local.
Comme je l’ai écrit plus haut, l’engin est vraiment très moche , le coloris tapageur des carter latéraux semble vouloir compenser le silence relatif distillé par le moteur électrique.
Je tourne la clé dans le contacteur et appuie sur le bouton « marche » (simple coupe-circuit). L’engin s’éveille dans un silence assourdissant.
Les indications du tableau de bord façon écran de mini tablette donnent les informations autant précises qu’inutiles : qu’est-ce que j’en ai à foutre de la récupération instantanée d’énergie à la décélération qui prend ¼ de l’écran.
L’équilibre à l’arrêt de la machine est un peu déroutant pour un motard car il paraît que c’est « normal » pour un scouterreux.
Je rotate légèrement la poignée de gaz … que dis-je … d’électrons, l’engin en robe de plastique fluo avance sagement dans une sorte de sifflement nazillard pseudo futuriste … Quelle merde.
La selle, dure comme ma prof de CM2 est pourtant assez confortable, mais la largeur aux jambes tient plus de la mule que de la jeune vierge. Les personnes de petite taille (moins d’1m80) doivent certainement perfectionner leurs pointes à conduire cet engin.
Je me faufile à travers la faible circulation de ce samedi matin, Cannes s’éveille à peine de sa fièvre du vendredi soir (Il paraît que dans « Plus belle la vis » le tournevis en pince pour l’écrou).
Je commence à apprivoiser l’équilibre pour le moins étrange du tréteau. Le feu est rouge, un « Bad plafond » se campe à côté de moi, casque Momo, Chaussure D&G, petit veston à col relevé, sacoche Vuitton en bandoulière.
Fuck, j’vais te pourri pôv clown !!!
Le vert surgi, dans un vrombissement assourdissant le Tmax blanc nacraiiieu s’élance … A la vaine poursuite du feu arrière de mon BWM électrique. Il prend une pile le gnafron.
C’est pas un Street bob, faut pas déconner, mais il faut quand même accorder à cette horreur un petit côté ludique.
Le gros point noir de cet engin c’est qu’il suffit d’un permis 125 pour en profiter.
Ah, j’oubliais, commes les batteries sont un peu encombrantes, on ne peut mettre qu’un seul casque sous la selle.
Quelques images :
La bête dans toute sa laideur :
ABS, carter fermé, freinage super puissant ...
Le tableau de bord
Pour faire le plein
Votre aimable reporter-testeur-essayeur en costume traditionnel local.
Dernière édition par Tanxane le Sam 24 Sep 2016 - 15:03, édité 1 fois