http://www.moto-net.com/article/la-ffmc-ne-participera-pas-officiellement-aux-blocages-du-17-novembre-avec-les-gilets-jaunes.html
A l'inverse de la mobilisation contre les 80 km/h qui était - hélas - principalement due aux motards, les blocages prévus ce samedi 17 novembre 2018 dans toute la France pour protester contre le prix des carburants se feront sans la participation officielle de la Fédération française des motards en colère (FFMC).
"La FFMC défend des valeurs faites d'humanisme et de liberté et pas simplement un moyen de transport", explique le Bureau national de l'association de défense des motards en estimant que "ce combat n’est pas celui de la FFMC, mais celui des citoyens qui se sentent concernés. A chacune et chacun, en son âme et conscience, de décider d’y participer ou non".
[...] le coordinateur national de la FFMC explique à nos confrères de La Voix du Jura que chaque antenne locale a pu exprimer son point de vue lors de la réunion plénière. Résultat : "nous avons estimé que ce combat n’est pas notre combat".
"Le combat contre le prix des carburants, nous l’avons mené il y a dix ans mais à l’époque, en 2008, personne ne nous a suivis", regrette Fabien Delrot en précisant que "la majorité des 85 antennes ont adopté la position nationale et seules quelques-unes ont prévu de manifester. La FFMC est une organisation apolitique qui a ses propres revendications pour la défense des motards. Nous n’avons pas non plus envie d’être récupérés. Nous laissons en revanche à tout un chacun le libre choix de participer aux rassemblements en son âme et conscience en tant que citoyen".
Plusieurs antennes locales de la FFMC sont en revanches bien déterminées à se faire entendre aux côtés des automobilistes et des routiers, comme notamment à Montpellier avec la FFMC Hérault, à Strasbourg avec la FFMC du Bas-Rhin ou à Besançon avec la FFMC du Doubs.
De son côté, la FFMC Drôme Ardèche "se réjouit de voir une telle action citoyenne" le 17 novembre et invite "tous ses adhérents et sympathisants à se joindre à cette mobilisation en tant que citoyens sans étiquette", en espérant "qu’elle ne sera victime d’aucune récupération politique, ni d’aucun débordement". Une position similaire à celle de la FFMC 66 à Perpignan qui sans y participer en tant qu'association, "souhaite une belle réussite à cette manifestation" et invite "les motards qui le souhaitent à y participer à titre individuel et responsable".
Ainsi la FFMC ne s'associera pas au mouvement national afin de conserver son indépendance et éviter toute récupération politique. Je trouve ça très bien et la FFMC fait preuve de maturité.
Il y a beaucoup de confusion dans ce mouvement des "gilets jaunes", qui est trop teinté de politique et qui semble créé pour, non pas fédérer, mais récupérer la grogne anti-macroniste (je me garde de qualifier ce ressentiment de légitime ou non.)
Je pense d'avance au bilan prévisible de cette journée: le gouvernement va annoncer qu'il renonce à l'augmentation (très récemment annoncée) des carburants en janvier, un "chèque-énergie" pour "ceux qui ne sont rien", des salariés vont perdre une journée de salaire, les artisans vont perdre une journée sur leur planning, les rendez-vous médicaux pris des mois à l'avance vont être reportés, etc.
Seuls gagnants: les journalistes.
A l'inverse de la mobilisation contre les 80 km/h qui était - hélas - principalement due aux motards, les blocages prévus ce samedi 17 novembre 2018 dans toute la France pour protester contre le prix des carburants se feront sans la participation officielle de la Fédération française des motards en colère (FFMC).
"La FFMC défend des valeurs faites d'humanisme et de liberté et pas simplement un moyen de transport", explique le Bureau national de l'association de défense des motards en estimant que "ce combat n’est pas celui de la FFMC, mais celui des citoyens qui se sentent concernés. A chacune et chacun, en son âme et conscience, de décider d’y participer ou non".
[...] le coordinateur national de la FFMC explique à nos confrères de La Voix du Jura que chaque antenne locale a pu exprimer son point de vue lors de la réunion plénière. Résultat : "nous avons estimé que ce combat n’est pas notre combat".
"Le combat contre le prix des carburants, nous l’avons mené il y a dix ans mais à l’époque, en 2008, personne ne nous a suivis", regrette Fabien Delrot en précisant que "la majorité des 85 antennes ont adopté la position nationale et seules quelques-unes ont prévu de manifester. La FFMC est une organisation apolitique qui a ses propres revendications pour la défense des motards. Nous n’avons pas non plus envie d’être récupérés. Nous laissons en revanche à tout un chacun le libre choix de participer aux rassemblements en son âme et conscience en tant que citoyen".
Plusieurs antennes locales de la FFMC sont en revanches bien déterminées à se faire entendre aux côtés des automobilistes et des routiers, comme notamment à Montpellier avec la FFMC Hérault, à Strasbourg avec la FFMC du Bas-Rhin ou à Besançon avec la FFMC du Doubs.
De son côté, la FFMC Drôme Ardèche "se réjouit de voir une telle action citoyenne" le 17 novembre et invite "tous ses adhérents et sympathisants à se joindre à cette mobilisation en tant que citoyens sans étiquette", en espérant "qu’elle ne sera victime d’aucune récupération politique, ni d’aucun débordement". Une position similaire à celle de la FFMC 66 à Perpignan qui sans y participer en tant qu'association, "souhaite une belle réussite à cette manifestation" et invite "les motards qui le souhaitent à y participer à titre individuel et responsable".
Ainsi la FFMC ne s'associera pas au mouvement national afin de conserver son indépendance et éviter toute récupération politique. Je trouve ça très bien et la FFMC fait preuve de maturité.
Il y a beaucoup de confusion dans ce mouvement des "gilets jaunes", qui est trop teinté de politique et qui semble créé pour, non pas fédérer, mais récupérer la grogne anti-macroniste (je me garde de qualifier ce ressentiment de légitime ou non.)
Je pense d'avance au bilan prévisible de cette journée: le gouvernement va annoncer qu'il renonce à l'augmentation (très récemment annoncée) des carburants en janvier, un "chèque-énergie" pour "ceux qui ne sont rien", des salariés vont perdre une journée de salaire, les artisans vont perdre une journée sur leur planning, les rendez-vous médicaux pris des mois à l'avance vont être reportés, etc.
Seuls gagnants: les journalistes.