le soleil vient taper aux carreaux, eh ho debout !
vite le sac: sandwich, mohair, quelques notes de piano
et on s’en va…
le soleil cligne des yeux à travers les bouleaux
fibrillation or et encre
le twin frelonne
l’air sent la chlorophylle et le foin coupé
à main droite, au milieu du colza, un bouquet d’église
l’église est l’âme des villages
qui ne survivent parfois qu’à âme défendant
sa collerette de pierres
le village lui n’est pas pressé, il marche à pieds
il n’a pas de harley
il parle avec les hirondelles et les lilas
tout à coup, en retrait de la route (besoin naturel), je fais une découverte.
une maison du siècle dernier, parfaitement dostoïeskienne
et ses piquets de haie du temps d’avant l'âge du fil de fer
(des maison comme ça on en trouve plus que dans les musées)
en traversant une ville, je suis rattrapé par une femme toute essoufflée
qui me demande la permission de prendre une photo.
De moi ? non. De ma harley ? non.
Mais de lui, Snoopy, inséparable compagnon de voyage et d’imaginaire
moment de sieste, tapis de myrtilles et pin antique.
Mais la sieste est courte. Un écureuil me balance ses pluches de pommes de pin sur la gueule!
et il rigole en plus, le con !
Dans cette région, l’eau ne sait plus si elle est mer ou lac.
il suffit de la goûter.
Minuit, on rentre. Minuit de la Saint-Jean. Nuit sans nuit.
Ma rue à minuit
fini pour aujourd'hui
vite le sac: sandwich, mohair, quelques notes de piano
et on s’en va…
le soleil cligne des yeux à travers les bouleaux
fibrillation or et encre
le twin frelonne
l’air sent la chlorophylle et le foin coupé
à main droite, au milieu du colza, un bouquet d’église
l’église est l’âme des villages
qui ne survivent parfois qu’à âme défendant
sa collerette de pierres
le village lui n’est pas pressé, il marche à pieds
il n’a pas de harley
il parle avec les hirondelles et les lilas
tout à coup, en retrait de la route (besoin naturel), je fais une découverte.
une maison du siècle dernier, parfaitement dostoïeskienne
et ses piquets de haie du temps d’avant l'âge du fil de fer
(des maison comme ça on en trouve plus que dans les musées)
en traversant une ville, je suis rattrapé par une femme toute essoufflée
qui me demande la permission de prendre une photo.
De moi ? non. De ma harley ? non.
Mais de lui, Snoopy, inséparable compagnon de voyage et d’imaginaire
moment de sieste, tapis de myrtilles et pin antique.
Mais la sieste est courte. Un écureuil me balance ses pluches de pommes de pin sur la gueule!
et il rigole en plus, le con !
Dans cette région, l’eau ne sait plus si elle est mer ou lac.
il suffit de la goûter.
Minuit, on rentre. Minuit de la Saint-Jean. Nuit sans nuit.
Ma rue à minuit
fini pour aujourd'hui