« Que pensez-vous du soleil » me demanda Dali (Salvador)
drôle de question
si banale bien que venant d’un si grand esprit
ne sachant quoi répondre
je parlai de soleil inca en faïence jaune
de boules rouges aux cheveux oranges sur les cahiers d’enfants
des tomates de mon jardin etc…
Ce n’est que bien plus tard, un jour, avec ma Harley,
que je me décidai à suivre le soleil dans sa journée de travail
pour apprendre à le connaître, notre Sisyphe familier
et pour pouvoir répondre aux questions qu'on me posait.
5.42 : le monde se réveille, se passe un peu d’eau sur la figure
et s’en va au travail, le soleil à la boutonnière.
Puis le soleil monte à ma main gauche
et redescend à main droite
puisque la terre est ronde comme le démontre cette photo
les rayons, eux, se choisissent une trajectoire céleste plus complexe
formant un espèce de pelote
puis quelques rayons entrent par la fenêtre de ma maison
incognito, déguisés en fleurs de cactus
pour avoir un verre d’eau
s’en vont au bord de la mer pour voir passer les paquebots
les gouttes de soleil rebondissent sur le cuir de ma veste
en chantonnant une air de Bach ou de David Bowie
le soir, le soleil fait de moi un géant de la route
puis un à un le soleil perd ses rayons
s'emmitouffle dans son nuage préféré
et va se coucher … dans mon verre de cognac.
Voilà tout ce que jedirai à Salvador
maintenant que je connais bien le soleil
« Le soleil, c’est le cancer de la peau » me dit-il d'une voix ténébreuse.
***
drôle de question
si banale bien que venant d’un si grand esprit
ne sachant quoi répondre
je parlai de soleil inca en faïence jaune
de boules rouges aux cheveux oranges sur les cahiers d’enfants
des tomates de mon jardin etc…
Ce n’est que bien plus tard, un jour, avec ma Harley,
que je me décidai à suivre le soleil dans sa journée de travail
pour apprendre à le connaître, notre Sisyphe familier
et pour pouvoir répondre aux questions qu'on me posait.
5.42 : le monde se réveille, se passe un peu d’eau sur la figure
et s’en va au travail, le soleil à la boutonnière.
Puis le soleil monte à ma main gauche
et redescend à main droite
puisque la terre est ronde comme le démontre cette photo
les rayons, eux, se choisissent une trajectoire céleste plus complexe
formant un espèce de pelote
puis quelques rayons entrent par la fenêtre de ma maison
incognito, déguisés en fleurs de cactus
pour avoir un verre d’eau
s’en vont au bord de la mer pour voir passer les paquebots
les gouttes de soleil rebondissent sur le cuir de ma veste
en chantonnant une air de Bach ou de David Bowie
le soir, le soleil fait de moi un géant de la route
puis un à un le soleil perd ses rayons
s'emmitouffle dans son nuage préféré
et va se coucher … dans mon verre de cognac.
Voilà tout ce que jedirai à Salvador
maintenant que je connais bien le soleil
« Le soleil, c’est le cancer de la peau » me dit-il d'une voix ténébreuse.
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