Je n'allais pas vite, heureusement, ça fait un drôle d'effet : bruit anormal, la moto passe en roulis, je m'arrête immédiatement, les derniers mètres avant l'arrêt sont un calvaire d'équilibre.
Je sors la bombe anti-crevaison...
1. Il faut retirer un opercule sur le haut de celle-ci, j'ignorais, et en pleine nuit, pas évident de le voir et le savoir...
2. Il faut retirer" l'objet ayant provoqué la crevaison" ; en pleine nuit, impossible.
J'injecte donc le produit, et comme de bien entendu, ça foire : le pneu gonfle, pas assez d'ailleurs. Je roule un peu, trrrrès prudemment, il se dégonfle en 100m, re-sueurs froides.
Bien, j'appelle ma femme, et je laisse la moto au bord de la route. On verra demain en plein jour.
Le lendemain, à l'aide d'une pince leatherman, je visualise et retire le clou mais une seconde bombe injectée ne fait pas plus d'effet bien entendu : la chambre s'est avérée déchiquetée...
Conclusion, le camion d'assistance, et le garage... Faut savoir que c'est un sacré boulot de tomber la roue arrière, il faut sortir les échap' pour accéder à l'axe.
Moralité :
1. En pleine nuit, et malgré une mini lampe frontale que je porte toujours dans la boite à outil, il est presque impossible de visualiser le clou.
2. Si on ne le retire pas, il ne faut PAS injecter le produit, on gaspille la bombe.
3. Même si on retire le clou, que l'on injecte le produit, que ça colmate tant bien que mal, la pression risque d'être insuffisante donc danger ! Une caisse peut rouler avec un pneu à 1 bar, une moto non. J'ai donc commandé une mini pompe à pied sur Equip'moto...
4. Toujours avoir un Leatherman danzs la boîte.