Dimanche matin, frisquet, ciel mi-figues mi-soleil. Pas de pluie.
Aller, on part.
Aujourd'hui on ira dans cette région (que je ne connais pas),
avec Blueberry la bien-nommée
(pendant que les francais, eux, se choisissent un narcisse pour président)
La terre respire, paisible, comme un bœuf. L'air a l'odeur d'argile,
de mélèze, de rocher, de fougère, d'engrais organiques…
le vent vient de l'Ouest avec les nouvelles du monde.
les herses traversent les champs avec des grappes de mouettes derrière:
les routes se disputent sur le choix des villages…
Premier arrêt, à main droite, une grande bâtisse en bois rouge:
un moulin à eau, à trois meules. Unique dans on genre parait-il.
De temps en temps, il sert, il rumine son grain, mais aujourd'hui il est fermé
c'est bien dommage. On reviendra. Promis.
Un petit village, parfaitement minuscule, où les gens se parlent,
avec une maison toute simple, sans chichi, et son enseigne.
(L'ancien propriétaire était tailleur me dit-on)
et cette délicieuse girouette
un pont, chaussé de granit, c'est pour cela qu'il avance si lentement.
le prochain hameau, une église en bois, 1750!
Elle vit hors du temps, ne veut pas changer.
Avec ses trois morts qui lui sont restés fidèles.
Obligé de faire un pique-nique ici, c'est trop beau.
Une mésange vient pique-niquer avec moi. (jambon serrano et mozzarella)
On se met à causer. Elle me demande
- c'est quoi que tu as comme moto ?
- une Harley je lui dis
- drôle d'engin, dit-elle, elle n'a même pas d'ailes"
....
Quelques kms de plus et nous voilà à Rauma.La ville. La belle. La dentellière.
Les maisons en bois, les rues…
c'est la ville en bois la mieux conservé de Finlande.
Malheureusement, c'est dimanche, tout est fermé et le rues sont quasi désertes.
Dommage.
voilà, fini pour cette fois.
Aller, on part.
Aujourd'hui on ira dans cette région (que je ne connais pas),
avec Blueberry la bien-nommée
(pendant que les francais, eux, se choisissent un narcisse pour président)
La terre respire, paisible, comme un bœuf. L'air a l'odeur d'argile,
de mélèze, de rocher, de fougère, d'engrais organiques…
le vent vient de l'Ouest avec les nouvelles du monde.
les herses traversent les champs avec des grappes de mouettes derrière:
les routes se disputent sur le choix des villages…
Premier arrêt, à main droite, une grande bâtisse en bois rouge:
un moulin à eau, à trois meules. Unique dans on genre parait-il.
De temps en temps, il sert, il rumine son grain, mais aujourd'hui il est fermé
c'est bien dommage. On reviendra. Promis.
Un petit village, parfaitement minuscule, où les gens se parlent,
avec une maison toute simple, sans chichi, et son enseigne.
(L'ancien propriétaire était tailleur me dit-on)
et cette délicieuse girouette
un pont, chaussé de granit, c'est pour cela qu'il avance si lentement.
le prochain hameau, une église en bois, 1750!
Elle vit hors du temps, ne veut pas changer.
Avec ses trois morts qui lui sont restés fidèles.
Obligé de faire un pique-nique ici, c'est trop beau.
Une mésange vient pique-niquer avec moi. (jambon serrano et mozzarella)
On se met à causer. Elle me demande
- c'est quoi que tu as comme moto ?
- une Harley je lui dis
- drôle d'engin, dit-elle, elle n'a même pas d'ailes"
....
Quelques kms de plus et nous voilà à Rauma.La ville. La belle. La dentellière.
Les maisons en bois, les rues…
c'est la ville en bois la mieux conservé de Finlande.
Malheureusement, c'est dimanche, tout est fermé et le rues sont quasi désertes.
Dommage.
voilà, fini pour cette fois.