Scènes de genre avec Dave BARNHOUSE

Une Amérique profonde des années 50, ruralité quasi permanente, les chemises à carreaux rentrées dans les salopettes de jeans côtoient les blousons de cuir noir aux cols rabattus sur les coiffures gominées.
La moiteur des soirées embrumées de bière donnent des idées aux ados qui s'en iront se défier à l'accélération pour plaire à Audrey Hebburn avant de partir en Corée ou au Vietnam pour ne pas déplaire à John Wayne...
C’est un peu cliché, un peu calendrier des postes, mais bon sang que c’est doux et apaisant !

Voici quelques peintures de Dave BARNHOUSE...

"Route 66"

J'aime ce style !...

Mon facteur il avait pô ça comme calendrier...... dommage.

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Le titre de la toile postée ci-dessus par Snoopy est "When I grow up".

L'homme mûr a réalisé le rêve de l'enfant qu'il était.
A moins que le regard qu'ils se portent soit interrogatif : est-ce bien là ce que je voulais devenir, "l'ai-je bien descendu" comme ai-je bien employé mon temps ? Qu'ai-je fait de mon talent ?

Le Petit Prince est-il heureux de ce qu'il est advenu ?

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@ Obéron, merci pour les titres

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Oberon si tu as les meme photos sans les sigles "parasite" tel que NEW, ect... je suis preneur Merci.

C'est un travail long et patient que de trouver ces peintures dans leurs meilleures définition ET taille possibles, sans "forbidden", logos et autres bas reliefs.
Les images postées par Snoopy ont au moins le mérite de participer...
Je les posterai "dépolluées" un peu plus tard .

"Big Red"
Petite ville de province... après l'orage d'été en fin de journée... Papa rentre avec le tracteur Richmond dont il est très fier et s'arrête boire une bière. C'est à ce moment qu'on l'a vu avec maman alors que nous faisions des courses. J'ai pédalé vers lui de toutes mes forces et déposé mon vélo contre le camion avant de lui sauter au cou, toute essoufflée,tandis que Snoopy bondissait en jappant sur sa chemise de jeans maintenant détrempée. "Couché !" criait maman en riant. "Tiens, me dit-elle en me tendant une pièce d'un dollar, va te chercher une glace pendant que j'embrasse ton père."

Tout est en douceur dans ces tableaux. Et cette douceur nous attrape par la manche et nous amène à travers une tranche de vie.
C'est presque toujours le soir, la lumière arrive en oblique.
Une lampe électrique réfléchit sa lumière sur les murs, les chromes du camion, le pare-brise, le bitume mouillé...
On imagine la lumière jusque dans l'intérieur des pierres.
Toutes ces lumières prennent un nuance irréelle et nous captivent comme des décalcomanies.

L'Amérique profonde n'est pas notre milieu, ni notre culture mais peu importe,
ces tableaux nous font traverser l'Atlantique d'un vol
et un demi-siècle comme une étincelle.

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Dave ne manque pas d'humour et ne veut contrarier personne, comme vous l'allez voir dans les deux toiles postées ci-dessous :

"Chevy lends a hand"

Et son alter ego "Ford lends a hand"

"Indian Summer"

' L'été indien ' : clin d’œil et jeu de mots dans cette peinture d’un été qui essaye de tenir encore et d’une Indian. On baguenaude dans la rue, on profite de la saison qui s’étire et on admire la peinture ou l'abondance de chrome.

"Small town, big welcome "
La scène se déroule dans une bourgade rurale. En début de soirée, la pluie a cessé et le soleil se montre enfin à peine, avant de disparaître sous l’horizon. La rue principale bourdonne comme une ruche tandis qu’un peu à l’écart de la fête, la télévision locale immortalise l’évènement.

toujours la même lumière qui vient de nulle part
qui passe à travers tout
même l'ombre vit de lumière
comme les gens de bonheur tranquille

"From one generation to another"
Peut-être discutent-ils dles mérites relatifs du classique 1937 UL Flathead et du tout bouveau et brillant Sportster XL 1957. Pour l'artiste, c''est une façon de revivre certains heureux moments de sa jeunesse, quand il écoutait les mots de son grand-père, autant de clés et de sésames pour le royaume de la moto dont il commençait alors à entrevoir la magie."

"A perfect photo"

La journée du concours est terminée. Après que la foule a erré des heures durant autour des motos puis est repartie se diluer alentour, le magasin est maintenant silencieux sous la lune estivale. Pour une poignée de gens, cependant, la coupe à la main, il est temps de poser fièrement avec leur Harley-Davidson ...

"Sam's cafe"
Ce soir il y a de l'action devant le café de Sam... Sam qui donne la dernière bouchée de son copieux sandwich à son chien. Une lune un peu paresseuse donne juste assez de lumière pour une mère et sa fille chevauchant un Softail Heritage. Avec un petit coup de peinture fraîche chaque année et une ambiance bon enfant de visite à domicile, Sam fait en sorte que tous les visiteurs se sentent les bienvenus.