par olivier du 94 Dim 22 Juil 2007 - 22:02
Les détails de cette peinture me parlent beaucoup !
On y voit, comme si on y était, les fenêtres à meneaux, sans carreaux, dont les volets pleins sont grands ouverts.
Seul en partie haute, un vitrail blanc assure une entrée de lumière quand les fenêtres sont fermées.
Le sol semble constitué d'un parquet fait de très larges lattes de bois ... ?
Et le plafond n'est pas "plat", on y lit les poutres et les solives qui portent le plancher au-dessus.
Le mobilier aussi est intéressant, composé d'un lit à baldanquin avec son traversin, d'un coffre, d'un lustre qui est peut-être plus "moderne" que le reste, d'un tapis et (?) ... de quelquechose équipé d'un tissus rouge, peut-être un métier à tisser ?
Apparemment, la mode était aux tissus lourds et colorés, peut-être un velour, de même que la robe verte de la mariée.
Les chaussures de la jeune mariée sont "très tendance" mais n'ont pas l'air très confortables ...
En tout cas c'est, encore présent par l'image, toute une vraie page d'histoire !
Et dans le reflet du miroir bombé, on a même la chance d'apercevoir un petit coin de paysage apparemment verdoyant, mais avec quelques constructions en arrière plan.
Elle est vraiment très intéressante, cette peinture, et émouvante par son regard arrêté sur une autre époque qui, probablement, était loin de se douter qu'elle deviendrait une véritable "page d'histoire".
Et que sont donc devenus ces gens, ont-il bien vécu ... se souvient-on encore de qui ils étaient et de ce qu'ils ont fait ?
L'homme regarde le peintre et a une attitude "volontaire", tandis que la femme semble regarder dehors avec une attitude beaucoup plus "passive".
Pour moi, l'émotion du temps qui a passé est au moins aussi forte que sur les photos des épaves de voitures de l'autre post.