par Picvert Sam 11 Déc 2010 - 9:18
En Grande-Bretagne, le « Locomotive Act » de 1861 impose, jusqu'en 1896, la présence d'un homme avec un drapeau, marchant devant tout engin "automobile".
Les problèmes de sécurité routière se posent déjà. Pourtant l'obligation d'obtention du permis de conduire est mal accueillie par les automobilistes, regroupés dans des associations comme l'Automobile Club de France fondé en 1895, et le Turing Club, existant depuis déjà des années pour les cyclistes. Des compensations sont demandées et leurs revendications entraînent des conflits avec l'administration qui finit par céder. Ainsi, le réseau routier s'organise (classification des routes), et les ingénieurs des Ponts et Chaussées sont chargés d'améliorer l'état des voies.
En 1894, les quatre premiers panneaux de signalisation (croisement, virage, passage à niveau et cassis) voient le jour, et sont installés à l'initiative du Touring Club de France (route PARIS-TROUVILLE équipée en premier). Ils sont reconnus au Premier congrès international de la route, tenu à Paris le 11 octobre 1908.
En revanche, ces mesures ne résolvent pas les conflits entre "pro véhicules" et les autres usagers de la route (charretiers, éleveurs et piétons divers).
Malgré la limitation de vitesse à 30km/h en campagne et 20km/h en agglomération depuis 1899, et suite aux nombreux accidents de la route, des associations de défense des piétons sont fondées . En 1912 les maires obtiennent la liberté d’imposer des restrictions aux automobilistes, d'où des abus. Les oppositions sont régulièrement mises en lumière lors des salons de l'automobile et du cycle à Paris (le premier ayant lieu en 1898).
C'était le bon temps.............