50 ANS D AVENTURES

Part 1

Vous l’aurez voulu, à l’unanimité, ( 2 ou 3 quant meme ) vous m’avez poussés à plonger dans mes souvenirs, mes voyages, mes aventures guidon en main en pays des dragons qui crachent le feu comme un vieux sportster, des bols de riz qui fument, des chapeaux pointus qui coiffent des sourires, des odeures d’épices, de nuoc mam, des peaux qui ne sont jamais jaunes, mais pèches, abricots, canelles, ou bien dorées comme de la Castrol SAE 50.
Mais avant d’en arriver la, on ne peut pas alzeimeuriser le début, il vous faut savoir à qui vous avez à faire, savoir s'il est crédible le Barbu, s’il ne vous mène pas en bateau parce que c’est pas trop votre truc la rame !
La, les extremistes du Vtwin, vous aller vraiment en baver, que dis je, en chier, je vous entand d’ici, vous risquez mème de quitter ce forum, les responsables sont prèvenus.
Car au début, il n y a pas .....de Harley !!! non non, que des Francaises, des Anglaises, des Allemandes, des Italiennes, et mème 1 ou 2 Jap.... AHHHHHH c’est laché, et c’est trop tard, on ne peut plus revenir en arriere. Mais juré craché, je vais passer ca au galop.

La moto crottin...

On devait ètre en 61 ou 62, j’avais 8 ou 9 ans , j’étais juché à 2m 50 sur le siège postillon du carosse, la vue était imprenable sur la moto de mon oncle que j’avais instalée entre les brancards en guise d’équidé. A défaut de cheval crottin j’avais au moins un cheval vapeur. Et la, lors des visites de mes parents à ma vieille tante, je faisait des voyages incensés, des expéditions dans le farwest, avec des indiens tout autour, des coups de fusil, le fouet claquant sur la croupe de mon destriller écumant.
Jamais vu un cheval aussi docile, je lui donnait des friandises par le phare, et le flattais en tapotant sur le reservoir.
Très vite l’idée m’est venu de monter sur son dos, et de fil en aiguille j ai bien emmerdé mon oncle pour qu il me donne son cheval. Ca n a pas été bien difficile, il était vieux et ne servait plus.
Le carrosse était en fait une berline de voyage à 6 places , 3 par 3 vis à vis plus 2 places sur le siège cocher. Les banquettes étaient capitonnés en cuir genre Chesterfield, et les vitres laterales descendaient comme dans une bagnole. Le petit vase suspendu en cristal, et un cartel en bronze dore pour l’heure exacte des arréts pipi. Carrosserie en molesquine, elle avait servie jusque dans les années 30.
Quand au cheval il était de race Jonghi 125 cc 2 temps, boite 3 vitesses, fourche parallélogramme, il n’était pas sorti depuis 10 ans.

Comme quoi, le thé chez la vieille tante à 9 ans, va conditionner toute une vie de passion des chevaux crottin, des motos et des vieilles choses, car je deviendrais broc et antiquail par la suite, et j’aurais des chevaux et un temps un trotteur qui courrait.
Mais bref, concernant les motos, c est.....

A suivre,
Barbu.

Ps : Mon clavier étant un ‘’qwerty ‘’ aux yeux bridés il y a pas mal d’accents que je n’ai jamais trouvés, et en plus il fait des fautes d’ortographes tout seul ... si si !

la suite please....

t'as pas gardé de photos?

Trés intéressant

ça devait etre ça ! autres info-->ici

Ah les impatients, les gourmands, les jouisseurs, sont la les pieds et peut ètre mème le cul dans la cheminée car il doit neiger et que leur cheval mécanique prendrait froid à mettre le phare dehors.
Alors, ils anticipent, cherchent, farfouillent, font le travail à ma place, et finissent par tomber sur la bonne de Jonghi.
C'est vrais c'est celle la, exactement lorsquelle était dans les brancards de la berlinne.
Mais j en ai fait une pièce unique, un truc d'enfer, une sculpture, que dis je, un monument. Et comme vous ètes chanceux, des vrais vainards, j'ai retrouvé un document officiel de la bète, mais il va falloir ètre patient, car ici il fait 35 à l'ombre et je bosse un peu quand meme, et aprés je dois faire la sieste !

Barbu.

Entonox a écrit:la suite please....

Yes, yes, yes...


C'est notre conte de Noël à nous

on va attendre messieurs les impatients, un peu chaque jour ...


wui,on va attendre !!!

p'tain t'es ou
la suite la suite...

HARISTOC ! hARISTOC ! HARISTOC ! HARISTOC ! HARISTOC ! HARISTOC ! HARISTOC HARISTOC ! HARISTOC HARISTOC ! HARISTOC ! HARISTOC ! HARISTOC ! HARISTOC HARISTOC ! HARISTOC !!!!!!!!!!!!!!

Part 2

Je pleurais assis sur mon cul au milieux de cette cave toute en pierres que j’avais investie comme ‘’ grand garage de mécanique ‘’. La Jonghi qui était arrivée 2 ou 3 mois auparavant, tronnait au milieux de la pièce. Je ne sais plus si mes larmes étaient duent au seul plaisir, ou à la fumée blanche et accre, qui sortait des doubles tubes, et qui avait envahit mon antre. J’avais les yeux qui me brulaient et de me les frotter avec les mains sales, n’améliorait pas mon teint de blond.

Elle marchait ! pétait, fumait, bredouillait, s’emballait, se secouait dans tous les sens à tomber de sa béquille, mais elle marchait !

Ca faisait des semaines que je faisais de multiples réglages de bougies , de vis platinées, d’aiguille de carbu, de niveau de flotteur, des controles de volant magnétique. J’ai mème cherché si une sourie n’était pas restée crever dans l’admission, mais rien n’y faisait. Je subissait les colibets de mes copains et commencait à regretter la presence de la moto crottin.
J’étais pourtant devenu un expert en mécanique, grace à un vieux bouquin tout crasseux à couverture jaune que j avais découvert dans le grenier. La bible, tout sur les 2 et 4 temps , les cames, les carbus, les soupapes... Justement les soupapes, je les ai cherchées en vain un bon moment. J’en ai déduit pour finir, que ce devait ètre un moteur à admission sans soupapes à mouvements hélicoidaux des chemises, comme le moteur Panhard et Levassor , système décrit en page 43 avec force détails et croquis qui me laisserent perplèxe. C’est ca d’avoir la doc, c’est toute la diffèrence !
Bien plus tard, je compris, que si j’avais tout simplement brossé la bougie, les vis platinées, changée la vieille essence dont j’ai encore l’odeur dans les narines et qui ne sentait pas du tout l’essence actuelle, tout simplement néttoyé la cuve du carbu, qui devait ètre encrassée d’un vieux dépot d’huile, bref , si j avais tout simplement fait ca, il y a longtemps que ca aurait fonctionné.
Mais peu importe. Passés les heures de déprime, les quolibets, les déceptions et mon molet droit douloureux, ca fonctionnait, et j’étais en plein bonheur.


Ce fut de courte durée, car ma mère qui me cherchait, fut attirée par le bruit , débarquat comme une fusée dans la place, me collat 2 baffes et me fit un sermon sur mon état de crasse . Il était 10h 55 et je m’étais préparé une heure avant pour la grand messe de 11 heure à la cathédrale !!! Je n’avais pas prévu le detour par ‘’mon ‘’ garage et le miracle qui s’y produisit me fit zapper l’heure. Cela dit mon père arrivat sur cet entrefait, un léger sourire aux lèvres, il avait aussi entendu, il était fier.

Une Jonghi vous connaissez, Didboum a posté une photo sur le forum. Mais dans les semaines qui suivirent je fit un phénomène du genre avec la mienne. Une bète de course, un truc à épatter les filles et à laisser les copains sec, sans vocabulaire.
Elle paradait au milieu du jardin qui était devenu ma piste d’entrainement. Arrière softail, j’avais coupé le garde boue pour alléger, cadre rigide bien sur, fait sauté le phare avant , et surtour, surtout, changé la selle mono pour une 2 places certe un peu difforme, mais recouverte comme la mode du moment l’éxigeait, d’un tissu léopard noir et blanc. La musique de l’échappement largement améliorée ( surtout pour un 2 temps ), j’avais carrement tout viré, tubes et pot de détente.
Réservoir changé et repeint au pinceau.
Le monument que je vous avait annoncé, le voila ! J’avais 9 ans et la plus belle moto du monde.



A suivre....

Ps : le premier qui rigole je lui fait traduire le texte en viet !

Nó làm việc! farted, hun khói, phún xạ, phát điên, đã bắt mọi hướng giảm từ đứng của nó, nhưng nó làm việc!



Vivement la suite!!

lyù tuù !!!!....

Encore !.... encore

DidBoum a écrit:lyù tuù !!!!....

Encore !.... encore

tu aimes ça hein!!!

et vl'a qu'ils parlent bizarre les deux zozos,
ça vous vaut rien les contes de noël vous hein !!!

Fredp a ecrit
Nó làm việc! farted, hun khói, phún xạ, phát điên, đã bắt mọi hướng giảm từ đứng của nó, nhưng nó làm việc!


Tot tot, nhung '' farted '' la cai gi ?

Anh co ban gai viet ? Hay anh tu noi tieng viet ?

Chao anh.

Barbu.

Non, non, je ne parle pas le Vietnamien
C'est juste google trad qui part en live et qui écrit n'importe kwa

"farted" : pété (prouuuuut, en englishe)!

Super je vais aller voir ca sur google.
Barbu.

Haristoc a écrit:Super je vais aller voir ca sur google.
Barbu.

T'as raison, ça vaut le détour........

CONTE DE NOEL

Cette petite histoire est véridique, j’y étais. Je vous la raconte pour que vous la transmettiez à vos petits enfants, aux gamins du village, ou à ceux du quartier.

APOCALYPSE A LA MESSE DE MINUIT.

Ce n’était pas du tout ‘’la douce nuit ‘’ des comptines de rigueur. Il ne faisait pas trop froid car il neigeait. Mais il y avait un vent à déguidonner le plus témérair des Pan.
Des bourrasques terribles qui accumulaient la poudre blanche au pieds des arbres, et partout ou se trouvait un obstacle.

Nous étions le 25 décembre 1958, il était 0 h 45 dans ce petit village de deux ou trois cents ames du centre de la Sologne. C’était la sortie de la messe de minuit ou mème les payens se retrouvent pour admirer les santons dans la crèche, mais aussi fèter la naissance du médiatique nouveau né.

L’église se trouvait au milieu d’une petite place presque ronde, avec la rue principale face à son porche. Bien sur, en ce temps, pas de réverbères, et le ciel était complettement bouché. Il aurait donc du faire nuit noir, mais la couche de neige d’une épaisseur de quinze centimètres recouvrait le place de ce halot pale et fantasmagorique que tout le monde connait.

Les cinquantes ou soixantes personnes présentes à la cerémonie s’apprètaient à quitter les lieux. Certaines, dont le curé, battaient de leur pieds le parvis enneigé. Les autres, hésitaient encore à quitter la protection du porche pour s’élancer dans cette sorte de machine à laver pleine de neige. Le bedo avait éteind toutes les lumières depuis une minute.

D’un coup, les congratulations, les embrassades cessèrent, les sourires se crispèrent dans la pénombre, les gouttes au nez gelèrent instantanémant, les corps se figèrent comme des stalagmittes.

Je n’avais que 5 ans, mais je sentis bien le malaise ambiant. Il ne me fallut pas plus d’une seconde pour me retrouver dans les basques de ma mère.

Face au porche dans la rue principale, à trois ou quatre cents mètres, venait d’apparaitre une masse informe, incertaine, faite de feu, d’ombres inquiétantes, de soubresauts. Sa trajectoire était saccadée, et elle se dirigeait droit sur nous à vive allure, avec des sons de cloches et des hurlements parfaitement inhumains.
Dans une gerbe de neige et l’horreur généralle, elle bifurquat vers la gauche et fit le tour de la place. Lorsque cette apocalypse passat derrière l’église, les plus téméraires se retournèrent et virent les flammes se refléter sur les vitraux du coeur, au dessus de l’autel.
Le phénomène surnaturel, réapparut sur notre droite dans une débauche de hululements, reprit la rue principale et disparut avalés par la nuit On entendit encore un moment le bruit déclinant, puis d’un coup, plus rien.

Ca n’avait duré que quelques dizaines de secondes, pas plus.

Dans l’assemblée effarée, le silence était total, les visages blèmes, les yeux exorbités, les machoires pendaient. Un léger tremblement commencat à attaquer les corps figés qui transpiraient maintenant à grosses gouttes. Les ricanements du vent accentuaient le lugubre de la scène.
La voix de castrat du bedo perca la nuit et fit sursauter à la ronde :
- Mais ... c’était Buck !
Des hommes s’en allèrent en courant vers la rue principale.

Malgré le réveillon, les cadeaux, le sapin, je dormis mal cette nuit la dans mon petit lit .

Le lendemain on m’expliquat.
C’était bien Buck, l’ardennais de mon grand père, qui mesurait bien un mètre quatrevingt au garrot et avait un cul comme une armoire de mariage. Il portait ce nom, en hommage à l’équipage d’un avion Lancaster canadien, qui s’était écrasé, avec quelques tonnes de bombes dans le jardin familial pendant la guerre, en faisant sept cadavres. Au fond du cratère de vingt mètres de diamètre, on avait retrouvé une partie du nez de l’avion avec un nom peint : Buck.
C’était aussi mon grand père lui mème, qui n’était pas la moitié d’un original ( je sais de qui je tiens ! ). Il avait décidé à l’insu de tout le monde, d’atteler son ardennais à un vieux traineau genre troika, remisé au fond d’une grange, et que tout le monde avait oublié.
Le but, s’était bien évidemment de venir à la sortie de la messe, faire le kéké habillé en père noel, amuser la galerie et les gamins dont j’étais.
Or, rien ne s’était passé comme il avait prévu. Les réservoirs des lanternes à pétrole qui devaient ètre pourris et percés, avaient pris feu trés rapidement. Buck, le feu au cul, perturbé par la neige, le traineau, et la guirlande de grelos, prit peur et devint ingérable. C’est donc cet attelage fou, accompagné des hennissements, des cloches et des hurlements de son cocher qui nous était apparut dans de folles embardées.

On retrouvat l’ensemble fracassé, cul par dessus tète, à la sortie du village. Dans un dernier virage, et malgré ses fers cloutés, Buck était parti en un ultime tète à queue.
Tout le monde était vivant bien heureusement, et cet épisode contribuat à me faire considérer mon grand père, comme une légende qu il n’était surement pas.

Malgré tout, c’était un sacré bonhomme et un grand homme de cheval !!!

Depuis cinquante ans, au coeur de la Sologne, on raconte cette histoire à la veillée de noel au coin des cheminées. Il n y a pas que les enfants qui sont attentifs, les yeux des grands brillent aussi dans la pénombre.

Joyeux NOEL !

Barbu HARISTOC.

50 ans plus tard, c'est moi qui ferait le kéké pour NOEL. Beaucoup de bruit aussi, mais pas de crottins.

Belle histoire !....

et une pensée pour Buck et ton grand père .

je dois avoir encore quelques residus d'enfance car j'adore ces histoires
c'est peut être parce que on ma donner plus de coup de pied au c... que raconter d'histoires...
ce devait etre genial d'avoir un grand père comme ça

Oui mon grand père était surement génial, mais il avait des idées sur l'éducation qui n'étaient pas forcement de mon gout à l'époque.

Bqrbu:

Merci pour le partage !