là, je compatis fort avec Agnès,
atteint de la même maladie
(et c'est vachement invalidant...)
je viens de suivre d'ailleurs la même thérapie,
avec derriere moi en selle ma conseillère et routeuse émérite, Mireille ...
monté le col d'Allos sens nord/sud
(çà a son importance, croyez moi ! dans le sens sud/nord, c'est pire !)
complétement tétanisé dans le dernier 1/3 de la montée ....
la descente s'annonçait (relativement) cool, jusqu'à une épingle à gauche,
ou la route venait d'être refaite ...suite à éboulis, et sans barriere ou muret :
résultat, en descente et dévers, face au vide intégral et profond, bien que superbe,
je serre trop à gauche (vers la paroi rocheuse, of course !) et me retrouve face à une bagnole
au milieu de la route, me laissant à peine 1 métre entre elle et le vide !
j'ai tout pilé, elle aussi, on s'est regardé en chiens de faience,
et là, j'ai un trou noir : parait que je suis passé (même sûr, puisque que je raconte, là ...),
avec Mireille et les bagages, en faisant "le canard" !
j'en rêve encore ....
les p'tites routes délaissées entourant la Durance,
entre Embrun et l'Argentiére, à flanc de montagne,
procurent aussi par endroits, leur lot d'adrénaline,
avec chaussées étroites, et pas de murets ou barriéres ...
et quand c'est une épingle en descente et surplomb .....