Ma collec de vinyles de la mort qui tue

là, y'a de la recherche historique !

Ah pu.ain, c'est trop bon !!!!!

Le Tino là; un vrai homme orchestre. en plus du tambour et de la contrebasse, il taquinait le trombonne a coulisse, la flûte à grelots et l'harmonica diatonique....

    
  Captain  

Entonox a écrit:Le Tino là; un vrai homme orchestre. en plus du tambour et de la contrebasse, il taquinait le trombonne a coulisse, la flûte à grelots et l'harmonica diatonique....

Le tambour et la contrebasse sont des mots d'argot pour désigner le bas des reins (j'en ai mis plein, même "bernard", eh oui! désolé Inge!); les autres instruments que tu proposes, ça évoque plutôt la partie avant, non?















"La flûte à grelots"!    

ben oui, y'a pas que la contrebasse dans la vie. ......y'a la flûte à grelots aussi !

(Ce premier LP n’a jamais existé, et il eut mieux valu qu’il en fût de même du second (voir en bas.)

C’est ballot, ce môme n’a jamais su emprunter une porte tambour dans le bon sens ! Comme ses parents étaient gérants des Galeries Alfayed il a accumulé les traumatismes faciaux, compromettant ainsi une carrière de crooner impubère.
En plus il est bègue de naissance.
Comme la famille vit à Rhosllannerchrugog, au pays de Galles, c’est peu pratique quand on lui demande son adresse, tout le monde croit qu’il dit Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch . Alors ils déménagent; ils ont trouvé une autre gérance à Llanfair-machin et là du coup, marrant, personne ne remarque les quinze ou vingt syllabes de plus.

Là c’est la photo quand Gary vient prendre connaissance des titres de son nouvel album. Mais, bon, le studio d’enregistrement est muni d’une porte tambour; quand le producteur découvre la maquette de la pochette, avec encore un coquard, les dents en vrac et la chemise tachée de sang, c’en est trop et Gary se voit invité à prendre la porte (dans la tronche, oui, si vous voulez.)
De toute façon ce n’est pas grave dans la mesure où il ne parlait pas un mot d’anglais.

On le retrouve à l’âge adulte, chanteur, eh oui, sous un pseudonyme. Il habite à Eu, allez savoir pourquoi. Il a appris l’anglais. Il ne sait toujours pas emprunter une porte tambour mais il parle d’emprunter des sentiments, c’est un début.
Il n’y a qu’une chanson qui dure les deux faces, parce qu’il est toujours bègue.

(Celui-là est rayé…Je le laisse tourner quand je m’absente, ça fait croire aux voleurs qu’il y a quelqu’un.)

Ote-moi un doute : la porte à tambour, ça n'a rien à voir avec le tambour de l'"artiste" précédant ?
Non, je dis ça parce que celui-là aussi il a une tête à jouer dans l'orchestre...

(désolé)

 

Puisque j'ai écrit qu'il ne savait pas l'emprunter dans le bon sens!

Captain Yvig a écrit: 

Puisque j'ai écrit qu'il ne savait pas l'emprunter dans le bon sens!

Oups ! ce détail m'avait échappé, mais maintenant que tu le dis...

j'adore !!!!!!!!!

what the f*uck !

Dis moi que t'en a d'autre parceque là:   

Oui oui, Cheese, merci, j'en ai d'autres mais Dieu seul sait dans quel recoin de mon esprit!



(Oui je l’ai, mais vous ne parviendrez jamais à me le faire avouer. La honte punaise !)

Vous avez des disques de Les Rolling Stones ?
Mettez-les à la benne ! Plagiat ! Usurpation ! Les Anglais ont du thé et leur infâme jelly, comment eût-il été possible qu’ils engendrassent une révolution musicale ?
Non non. Nous autres Hexagonaux, aux confins du Béarn et jusqu’en Aragon, nous avons parmi nous les Cagots ( nommés Agots en Espagne, Aligots en Auvergne, Aigos (boulidos) en Provence, et Crétins des Alpes partout ailleurs (sauf dans les Alpes.)
Un matin de 1961, en val d’Ossau-Iratyratypa, entre Bruges et Gan (ce qui semble à tort nous éloigner géographiquement du sujet) trois artistes (un chanteur, deux guitaristes) se produisent sur une place de marché au fromage de chèvre (à Laruns, prononcer "la rince"). Ils posent sans le savoir les bases d’un nouveau genre musical à la fois brutal et chaloupé. Mais le public n’est pas prêt, un caillassage s’ensuit auquel ils échappent  en se réfugiant au fin fond des  cavités tectoniques; ils ne peuvent plus remonter leurs propres éboulis.
Ils en tireront leur nom de scène, Larz Kristers , autrement dit les Pierres qui Roulent (on retrouve l’étymologie krist comme cristaux mais vous vous en foutez.) Quant à leur musique, le nom est tout trouvé : le rock (le roc) and roll, à cause du tangage ; en effet, ayant découvert dans cet antre une inespérée provision de boutanches de pastis soustraites dès 1943 à la convoitise des Fridolins qui, soit dit en passant (comme disait Guy en parlant de ses maux) n’en eussent su profiter en raison de la barbarie de leurs moeurs, comment eussiez-vous voulu que nos artistes n’en fissent point ample consommation, encouragés en cela par la pureté de l’onde cristalline d’une providentielle source souterraine ?
Ce qu’ayant terminé ils se mirent à brailler afin qu’on vînt les tirer de là.
Ce qu’entendant on les vint délivrer ; le spéléologue Georges Ricard prêta son concours (à ne pas confondre avec Georges Pernod, qui, lui, manque de profondeur).
Les sobriquets pleuvant drus, les trois amis puisèrent dans cette manne leurs noms de scène : Kiffe Ricards, Braillard Jaunes et Jek Zagère.

(Braillard Jaunes quitta ensuite le groupe pour suivre une fée verte (les absinthes ont toujours tort), mais trois autres artistes rejoignirent le groupe : un cuisinier virtuose du ragoût : Ian Stew-Art, un électricien branché : Charlie Watts, et un super-héros : Bioman.

Parmi leurs tubes :
Sympathie pour le Duval
Et Mon Jaune Au Resto
T’as Tout Bu
Casanis Boogie
Et pour la BO du film  Sœur Sourire : Tarte Myope

Comme souvent, des dissensions se font jour au sein du groupe ; Bioman apprécie peu les improvisations de Stew-Art (« ton bœuf, là, c’est d’la daube !...), leur producteur Charles Pastaga trempe dans les affaires, Watts disjoncte et Ricards un soir de déprime, pleurnichard, pleure tant que son perniflard déborde (certains noient leur chagrin dans l’alcool, lui c’est tout le contraire). Il faut dire que le pastis à l’eau salée c’est mauvais, demandez à Alain Bombard.)
C’est fini ! Place aux Anglais avec leur jelly, leur thé et leur soupe de tête de chèvre (en attendant Face de bouc.)

 
Tu devrais publier dans la revue "Rock and Folk".

ça c'est du groupe du fond de grenier!!! 

au moins CAPTAIN on peut pas dire que tu tapes dans le commerciale!!! 

denis 31 a écrit: ça c'est du groupe du fond de grenier!!! 

au moins CAPTAIN on peut pas dire que tu tapes dans le commerciale!!! 

N'est-ce pas! Tu as vu il y en a un qui coiffe ses sourcils en arrière!

Oh p'tain j'en ai pleuré...    

oh nooon! c'est enorme! Vraiment respect  

 

 

(Ah bah ces deux-là je ne les ai pas : collection privée de l’auteur.)

ET, c’est pour Eddie Towns mais on l’appelle ET depuis sa relation avec la soeur de Goldorak.

Le pauvre gars ! Difficile de gravir les échelons menant au statut de star, quand on voit le jour à Vacheresses-les-Basses, qu’on est d’origine Pas-d’ici (père con gaulé et mère chinoise), qu’on a pour maîtresse et directrice d’école Mme Rose Rose, qui cultive l’apartheid jusque dans sa classe (et jusque dans ses yeux,  vairons, et donc affligés de strabisme divergent). Il vit chez les Télargué, une famille d’accueil, car son père, croyant passer son permis auto, a bénéficié de la conduite-accompagnée-à-la-frontière ; quant à sa mère, vous savez, en Chine, une femme sur trois n’existe pas.
(excusez, hein, je suis bien d’accord que ce n’est pas de l’humour, je ne ris pas, je dénonce.)

Notre petit gars grandit malgré tout, nourri de brouet clair, vêtu chez Emmaüs (il en gardera un goût approximatif pour l’élégance criarde).
Devenu adulte, il achète un triporteur et vend des glaces italiennes, des bretelles Mickey Mouse et des Gauloises de contrebande.

Mais sa vraie destinée, c’est la musique, le groove, la soul, le R’n’B (ça veut dire: arènebi). Il envoie aux producteurs ses enregistrements en studio (son studio, avec kitchenette ), fait des radios (de la clavicule et du coccyx après un accident de triporteur) et enfin connaît la consécration sur le podium de la Foire à la Ferraille et au Boudin de Vacheresses-les-Basses.

XBZ90813, une androïde extra-terrestre, est venue faire ses emplettes sur Terre, où la 10w40 et les clopes sont moins chères.
« –Il paraît que tu as des Gauloises, eh, dis, Eddie ? »
–Doucement, la belle, qui veut des Gauldos raque ! »
–Ah tu connais mon frère ! »
De ce quiproquo naît une idylle qui dure encore ; le couple était connu pour son look anticonformiste, on les surnommait les « best friends ».

Eddie crée sa propre maison d’édition « Edit Owns ». Pour son premier 45t maxi* il met sa photo par le Studio Arrière-cour, qu’il a gagnée en perdant au Jeu des Mille Francs à VLB (j’écris VLB pour Vacheresses-les-Basses parce que c’est plus court, c’est vrai que c’est long, Vacheresses-les-Basses, à écrire.)
On le voit dans ses plus beaux habits, le brushing, les sunglasses et pis les bijoux tout ça mais c’est con on ne voit pas les snowboots en iguane.
Pour le deuxième, il a fallu inventer ; c’est la photo avec Goldorette, coloriée par l’artiste.
Il n’y a pas eu de troisième, parce que, colorier la pochette déjà, c’est long, mais graver à la main ça fait vachement mal au poignet. En plus le disque n’est pas terrible, la face A contient le titre Best Friends , mais sur la face B il y a 7’48’’  de silence agrémenté de craquements façon feu-de-bois-un-jour-de-pluie.

*45t maxi ça voulait dire la vitesse, tu avais un sélecteur 33t/45t, si tu dépassais les 45t le bras dérapait et le saphir rayait le vinyle ! À force ça pouvait aller jusqu’à incendie-de-cheminée-un-jour-de-tornade.

Eddie a depuis ensuite totalement renoncé à toute extravagance vestimentaire et, sous son nouveau nom de scène : Prince, il a suivi la carrière bien pépère que l’on sait.

ça nous manquait... dommage que j'ai pas la photo du délit.

pourtant, même s'il est loin d'avoir l'envergure d'un Prince,
ou les délires d'un Georges Clinton, c'est un faiseur de soul/funk honnête...

Twin, on est dans la déconnade, là, ni plusse ni moinsse, tchuwois?

oui, oui, bien d'accord, pas une critique, tu l'sais bien !
mais k'est ce que je trouvais plus drôle cette épok là !

Entonox a écrit:ça nous manquait... dommage que j'ai pas la photo du délit.

Oh put..g, avec les pochettes, ça pique les yeux.