Ma collec de vinyles de la mort qui tue

mince tu l'a revendu ...

(Je le conserve religieusement depuis que le Révérend a apposé sur la pochette son autographe accompagné de deux saintes gouttes de salive ambrée.)

Robert White est issu du Grand Séminaire de Saint-Claude où ses blagues faisaient un tabac.

Nommé prêtre il se voit attribuer une cure à Port Tobacco Village (Maryland), où le cavendish est pour rien.

Il confie à un journaliste que le célibat ne lui pèse pas, "dès lors que je peux avoir ma petite pipe quand je veux"; à un autre il déclare qu' "une pipe apporte autant de joies qu'une femme, bien bourrée."

Il s’initie à la cornemuse dans un pipe-band, the Dun Hill Springs; il compose bientôt des mélodies inspirées qui sont vite très prisées. Citons entre autres Smoke in the Water Closets, Steam from Maryland, Fire, Tobacco Road (repris en français par Kalif Seita sous le titre J’ai du Bon Tabac) …

Aujourd’hui retraité à Curepipe (Mauritius), il déclarait encore récemment qu’il n’était pas près de casser sa pipe !

fallait oser le nom du groupe !
cela dit, c'est du bon blues !

The Faith Tones.
(je ne l’écoute plus, il me donnait des migraines.)

Aspirina, Gabapentina et Voltarena Doliprane, étaient orphelines d’un magnat de l’industrie pharmaceutique qui, ruiné, avala un tube entier de bisoprolol hydrochlorothiazide.
Elles vivaient de leur emploi dans une fabrique de choucroute (La Cigogne Gourmande), et surtout de leurs cachets en chantant le dimanche des compositions personnelles en s’accompagnant au bigophone pour le bonheur de tous les fidèles.

Dont le fameux « Jesus use me » !
Ce titre équivoque explique peut-être la notoriété de ce trio glamour.

Les critiques ne les épargnèrent pas, tel Nolan Cromwell qui les accusait d’avoir « un pète au casque » ! Les trois sœurs sombrèrent dans la déprime et l’abus de vin de messe.

En sortant de la clinique, les trois sœurs, femmes de tête malgré tout, unirent leurs initiales pour créer la marque AGV Helmets bien connue des motards.

" créer la marque AGV Helmets " .................

La vache!, povre Jésus !

Dans les 70's, Voltarena Doliprane a eu une liaison amoureuse avec un certain Nike Brandt alors que celui-ci était en pleine dépression. C'est après avoir repris du poil de la bête qu'il se serait aperçu de son erreur et qu'il aurait alors préféré prendre la porte.....fenêtre ......

(Je n’arrive pas à vendre ce disque, et chaque fois que j’ai voulu le porter à la déchetterie on me l’a refusé poliment mais fermement.)

The Shaggs sont des pionniers : leur style très personnel, qui dérangea beaucoup les puristes il y a 30 ans (le 7 juillet 1982 de 21h43 à 21h46 exactement, au dîner de mariage de Yolande et Jean-Jules), est aujourd’hui une référence ; il est même beaucoup copié, dans les bals du 14 juillet, dans les mariages et  dans les grands meetings biker.
En fait il suffit de jouer sans tenir compte des autres musiciens. Ça paraît simple comme ça mais ça nécessite beaucoup de concentration. Si en plus on n’a rien préparé et que de surcroît on n’a jamais approché un instrument de sa vie, l’effet est saisissant. C’est très difficile à faire (et très difficile à écouter.)

A noter que « to shag » veut dire forniquer (en plus vulgaire, hein, phonétiquement plutôt en deux mots), que leur nom devait être « Shag.G (pronounce « shag point G »), et que l’imprimeur a refusé de refaire une série de pochettes en arguant avec raison : « ça ira bien comme ça pour une saloperie pareille ».

On s’étonnera d’ailleurs que ce  groupe ait trouvé un producteur ; en fait c’est le tonton rigolo de Jean-Jules qui, ayant abusé du vin d’honneur, fit le pari de financer l’opération. C’est sa veuve (il est mort de remords dans l’année) qui détient les 12499 autres exemplaires.

Comme un malheur n'arrive jamais seul, vous pouvez même les écouter!

hallucinant l'enregistrement !
encore plus délirant que ton interprétation textuelle desprogienne !

ps : ceci dit, en "vrai", certains groupes expérimentèrent l'enregistrement
sans se voir ni s'entendre, comme l'excellent groupe punk rock américain "Plasmatics"
et son titre "dream lover" sur leur galette "new hope for the wretched" (barclay/1980)
verso de la pochette originale :

3 min 35* de bonheur! On n'aime que toi!

*vous pouvez vérifier!

(Je mettais ça lors des anniversaires de mes gamins, quand leurs petits camarades restaient trop longtemps.)

En fait il ne s’agit pas d’un groupe ni d’un chanteur ; j’avais cru acheter un disque de Crying Demons, séduit par le charisme de l’artiste posant sur la pochette psychédélique, par ailleurs pompée sur Sergent Pepper’s des Beatles (avec moins de figurants toutefois.)

Ce que j’avais pris à priori pour les titres veut dire en fait « étonnant enregistrement de parlants démons au travers du peuple qui est possédé par eux ».
A part les bruits organiques divers, il n’y a rien. La face B est mieux toutefois, elle dure moins longtemps.

Ce disque ne présente donc aucun intérêt (sauf si vous avez des enfants entre 3 et 8 ans.)

Ce disque ne présente donc aucun intérêt (sauf si vous avez des enfants entre 3 et 8 ans.)


c'est ce qui fait son intérêt...

c'est comme les ultra ondes pour ados ?
ps : tiens, nouvel avatar, Enton ?

ps : tiens, nouvel avatar, Enton ?[/quote]

ton cadeau de la st nicolas ?

(C’est l’unique exemplaire produit, la pochette est un photomontage réalisé par les artistes et la musique est tatouée sur une peau de maroufle, pardon : marouflée sur une peau de tatou.)


La recette est simple : un couple de jeunes gens à Charolles, ils tiennent un petit restaurant péruviano-bourguignon, qui fait aussi bar à vin, le « Guayaquil de rouge », spécialité de ceviche (le ceviche est un mets typique facile à digérer, comme son nom l’indique) et d’escargots au beurre d’ail (beaucoup plus lent, l’escargot…)

Mais leur commerce, « c’est pas l’Pérou ! » se plaignent-ils, et Angélique n’a « rien à s’mett’ su’l’derrière. »

JP a une guitare et une flûte, et il a appris à jouer du siku dans un club de tir (le siku n’est autre que la flûte de « pan ! »).

En vrais Bourguignons, ils savent aussi rouler les « r ». Bref, de quoi créer un groupe de musique des Andes.

Jean-Paul se fait un poncho avec la jupe d’Angélique, et s’entraîne à jouer simultanément de la guitare et de la flûte.

Hélas (ou plutôt: flûte!), il joue comme un pied ! On peut jouer du cor au pied, mais pas de la flûte. Et  voilà qu’à force de souffler il attrape la gourme andine ! Et Angélique refuse de chanter: « j’ai pas fini ma pomme. » (C’est trognon, non ?)

C’est la rupture; JP s’est reconverti dans le hard-rock sous le nom de Robert Plante.

Angélique est aux anges depuis que Jean Rochefort la poursuit en s’extasiant : « Ah marquise ! Ah marquise !.. »

......un ange passe....

attention, l'ange, la chasse est ouverte !

Ah y avait un moment que je n'avais pas regardé du côté de ces vinyles et v'là ti pas qu'on parle de mon pays d'adoption de 2° rang : Charolles

Nom de Diou, j'allais louper çà !

Captain l’aurais-tu celui la dans ta collection, le disque est difficile à trouver malgré le succès (relatif) de cet ensemble musical (sur face book 2 personnes on aimé le disque). OK la pochette ne fait pas très Rock & roll!

Merci Vince Lok, je garde précieusement le document, je vais bien trouver quelques couenneries à dire là-dessus...

(C’est ma tante Gaëllette, de Pont-Aven, qui, lors d’un Noël doré de mon adolescence,  m’offrit, entre deux pyjamas de cachemire damassé, ce disque Bâclay, connaissant mes goûts éclectiques, entre chanson engagée et hard rock… Las ! Le drame se noua lors de mon trajet retour vers Quimperlé, en solex 3800 ; il faut préciser que, faute de place sur mon porte-bagages encombré par les deux pyjamas, un kouign amann, un reste de Kig ha farz et une quinze-trous de lambig, je tenais le disque entre les dents. À la hauteur du Bois d’Amour, rendu célèbre par Gauguin et ses amis peintres (mais aujourd’hui devenu « Usine D’Aucy »…) l’esprit embrumé par un frugal repas de 7000Kcal, je bâillai  malencontreusement, et ainsi laissai échapper la galette, qui, après avoir, c’est humain, flirté avec le galet (de transmission), finit par tomber dans l’Aven et s’en alla gaiement rejoindre l’océan. Ne me resta que la jaquette, que je m’empressai d’envoyer rejoindre son contenu, dans l’éventualité où un heureux pêcheur saisirait l’ensemble dans ses filets. Je n’ai plus jamais eu de nouvelles, sauf peut-être l’annonce d’une surmortalité d’huîtres plates dans le Belon l’année suivante?)

Voilà tout; pour une fois la petite parenthèse avec laquelle je situe le statut de l’objet au sein de ma collection a été plus étoffée, ce qui m’arrange bien car je n’ai rien à dire sur l’œuvre, n’ayant jamais eu l’occasion de l’écouter sur mon Teppaz, qui m’en remercie encore. Pourtant ça avait l’air vachement bien ce disque! Quelle famille! Plus on est de Foux, plus on rit!

(Je ne l’écoute jamais, je n’aime pas l’ontologie idiosyncrasique du discours post-kantien.)

L’est gentil, Florian…
Il fait de la zique avec sa « guitarélektrik » (un arrosoir en zinc); il fait un dix et les bénéfices sont pour l’atelier protégé où il apprend à conduire les krains (c’est ce qu’on lui laisse croire, sinon il a le nez qui coule). En fait c’est un jouet en plastique multicolore avec lequel il bousille les angles de murs en postillonnant.

Cette photo est rare, car on a du mal à l’avoir pas flou.

Derrière lui on voit le château qu’il a construit avec ses petites mains potelées, tout en allumettes collées.

Il garde le sourire alors que des sales gosses viennent de lui voler les manches de son blouson pêche. Il s’apprête à tailler la haie avec son arrosoir (qui fait aussi fulguro-laser à l’occasion).

Sa casquette il l'a confectionnée lui-même avec les peaux d’andouille de Guéméné récupérées à la cantine; elle est un peu de travers parce qu’il vient de prendre sa dose quotidienne de ce qu’il appelle le sacré Jack, qui n’est autre  qu'un cocktail bourbon/Benzodiazépine; ça le rend joyeux au début et après il est kriste et il a le bourbon.

L’est gentil, Florian…

(Il est entre les mains de la Brigade des Mœurs comme pièce à conviction.)

Je ne développe pas.
Je prends le risque de diffuser cette image, uniquement dans le but de dénoncer l’abjecte insolence concupiscente (en un seul mot) de ces deux prétendus artistes.
Comment a-t-on pu permettre une telle licence ? Rien que les titres!
Heureusement, de nos jours un département spécialisé traque les pédophiles.
Toi qui lis, tu es fiché depuis le moment où tu as ouvert ce sujet. Ton adresse IP est connue, ton domicile aussi.
Désolé.