Ma collec de vinyles de la mort qui tue

(C’est Vince Lok qui est le propriétaire, mais, bon, c’est  Noël…)

Là, ça dégage. Maddy, la bombe aux bas opaques, Raoul (son mari), le John Lord du déambulateur aux claviers psychédéliques, et Désiré (leur fils), le Ritchie Blackmore du piano à bretelles.

La photo les montre au sommet de leur carrière; Désiré s'est levé, mais le truc derrière lui en forme de diabolo, c’est son tabouret ; en fait il en a toujours deux cachés dans son pantalon, car il n’est bien qu’assis (comme le diabolo, justement.)

Un timbre de voix sensuel, troublant, une gestuelle provocante, des riffs d’accordéon sursaturés, un tsunami de sonorités sophistiquées, sur des titres provocateurs empreints de poésie torride et sans tabous :

Scholl’s Out
Gibaud des Gars, Beaux Dégâts
Damart Hue !
Daxon Joue contre Joue
La Croqueuse de Médicaments

Ils ont failli adapter Il Jouait du Piano (à bretelles) Debout, mais Désiré n’a pas voulu.

Hélas, leurs sponsors, les frères Crosio, disparurent tragiquement lors d’un voyage d’affaires dans le naufrage de leur pédalo, et ce fut le déclin. Tous trois ont eu recours à Pôle Emploi :
Maddy a un CDI de rond-point sur la N10.
Raoul est videur aux Bains Douches, pas ceux du 3e, hein, ceux de Buzenval. Raoul vide les baignoires.
Désiré aussi est dans le 20e ; c’est celui qui a réussi : il a six cents personnes au-dessous de lui (il est jardinier au cimetière du Père-Lachaise).

(Je ne l'écoute jamais, mais il a toute sa place sur la cheminée en cette période magique, et le reste de l'année il sert de séparation dans un carton, entre la crêche et les guirlandes.)

Domenico Savino était un glamrock crooner qui se servait sans scrupule du merveilleux répertoire de Noël dont il massacrait sans vergogne les fleurons immortels.
Mais reconnaissons-lui cette qualité : les bénéfices de chaque album furent consacrés à aider une famille méritante dans le besoin (ça veut dire "dans la merde", de l’expression "faire ses besoins"), famille qui avait le bonheur de poser pour la photo de pochette! L’histoire en était racontée au verso.

Cette année-là, 1966, c’est la famille Atouva: le papa, Salim, est atteint de cette terrible infirmité qu’est le priapisme (considéré comme infirmité jusqu’à l’andropause, et bénédiction au-delà). Va-t-il pour autant priver sa famille du rituel de la visite du Père Noël ? Alors qu’il suffit de faire passer la hotte devant, qui constituera un seyant étui pénien ! En tous cas, une qui est contente, c’est Samira, la maman!
Les enfants ne sont pas en reste : Chacun admire le gros nœud du nounours !

Cette année-là, 1966, c’est la famille Atouva: le papa, Salim, est atteint de cette terrible infirmité qu’est le priapisme (considéré comme infirmité jusqu’à l’andropause, et bénédiction au-delà). Va-t-il pour autant priver sa famille du rituel de la visite du Père Noël ? Alors qu’il suffit de faire passer la hotte devant, qui constituera un seyant étui pénien ! En tous cas, une qui est contente, c’est Samira, la maman!
Les enfants ne sont pas en reste : Chacun admire le gros nœud du nounours !
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Nouste bon roi Henric (Henri IV si vous préférez), était lui-même atteint de cette maladie de priapisme; ce qui lui fit dire cette remarque restée célèbre dans l'Histoire de France : "Jusqu'à 40 ans, j'ai cru que c'était un os."

@ Entonox: merci de cette précision, bien dans le ton de cette rubrique (à braques), et qui, si elle apporte peu à notre culture vinylesque,  lui adjoint en revanche une poilade de plus.



(Il est entre les mains du FBI comme élément à charge.)

Subliminal !

Derrière cette production, on sent la main occulte de certains milieux bikers.


Déjà, le nom du leader du groupe, Al Davis, eh bien il est pris dans les lettres de HARLEY DAVIDSON !

Et avec les lettres restantes on écrit : N.Y. HORDE, un Club de motocyclettistes new-yorkais! Troublant non ?

Et le nom du band: CHRISTIAN CRUSADERS ! Il cache, en anagramme, le nom d’un autre Club de motocyclettistes, les SCRATCHIN’ USA RIDERS !

Et sous la mention « stereo » on voit les couleurs du club : un blason avec un tonfa et les initiales CC (= cocaïne en argot.)

Et si vous n’êtes pas encore convaincus : placez côte-à-côte le bassiste et le batteur, ça fait: 81 ! Ça vous suffit ?

Et derrière eux, derrière la fille roulée comme un stick et coiffée en pétard, regardez bien, que voyons-nous ? De l’herbe !

Et ils sont vêtus en rouge et blanc !

Ah on la ferme, là, hein ? On reste bouche bée devant tant de perspicacité !

(Je l’ai jeté, la DLC était passée.)


Avec Alice Cooper c’était pythons et ketchup, Chez Pat Cooper c’est spaghettis (et Mardi c’est raviolis.)

On se demande pourquoi il fait tout c’ciné ! Pour nous vendre sa sauce ?
Poser nu dans la sauce tomate sans rougir ? Pour ne pas piquer un fard fallait-il être gonflé ! Et ça ne se voit pas sur la photo, mais la barre, il l’a !

Que dire du contenu ? C’est un peu nounouille, ça lui a valu des volées de tomates, le pire étant ce qui était annoncé comme un tube: Tubi or not tubi.

Pat Cooper, donc. Vous noterez l’exquis jeu de mots, mais j’affirme que couper les spaghettis est une hérésie !

tiens, une belle pochette que tu pourrais nous décrire !

(Il est au fond de l’eau, corps-mort de ma barque du marais poitevin.)

Mike Terry

Ce n’est pas gentil de se moquer, non ce n’est pas bien !

Mike Terry fait des efforts méritoires  pour être dans le coup.
Par exemple il s’inspire des tenues de scène de Liza Minelli. On voit sur ce disque qu’il s’est enquiquiné à coudre 782 gratounettes sur son pyjama à capuche. Ça force le respect, ça, non?

Je vous le concède, il existe un flou vaporeux autour des compétences musicologiques de cet attachant personnage. Oserai-je dire : Plus près des râteaux que d’Erato.

Il convient une nouvelle fois de décrypter: livrons-nous donc au tripatouillage des graphèmes qui composent le pseudonyme de l’Artiste… vous y êtes ? Oui…oui…Non, encore un peu…le K devant…oui, c’est presqueuuu…oui c’est ça !

REY KERMIT !

Autrement dit, en castillan, le Roi des Grenouilles ! El Rey de los kermitos, the King of the Frogs. Hein quoi vous dites? Король лягушек? Oui peut-être mais alors la main devant la bouche.

Donc, selon le conte de Grimm (mais le conte n'est pas bon car le Grimm ne paye pas), selon le conte donc, Kermit, petit crachouillis de têtard de troisième zone miraculeusement grandi dans un marigot ibérique et putride, parvient jusqu’aux feux de la rampe qui, ingrates, brûlent sans pitié son ectothermique constitution!
Un artistique maquillage donne à l’insignifiant batracien le statut d’artiste : né nu ? Fard !

Et en combien de bonds ambitieux ? Ah ça, bon Dieu que dans les cieux, des bonds, notre ambitieux  amphibien en fit bien !..

Et tout ça pour finalement se faire sauter par un maniaque lucullus helvétique, eh oui, nous les sentons, cuisses dans les Cantons suisses.

Nous reste une anthologie des mélopées mélancoliques, parmi lesquelles :
Quand on n’a que l’Anoure
Welcome to my Night Mare
J’aigre Rainette Rien
Roseau est Arrivé
Il est Têtard ce Samedi Soir

Et ça vous fait marais !

C'est pas rigole eau !

Demandez à un crapaud ce que c'est que la beauté : il vous répondra que c'est sa crapaude avec ses deux gros yeux ronds ... Et demandez à la crapaude qui c'est le meilleur chanteur du monde ...

ben oui côa !

(Je l’ai envoyé, accompagné de la pétition, à Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan. De toute façon il sent le poisson (le disque, pas Jean-Marc Pujol).

Charlotte Julian !

Elle a 16 ans ; elle se fait la voix en vendant du poisson sur le port de Marseille. C’est ainsi que son timbre est remarqué par Mireille (parce que, elle aussi, elle est bien timbrée, Mireille), qui lui propose d’entrer à son Petit Concert-Va-t’asseoir (de Mireille, avec Jaboune, tout ça, il y a déjà deux siècles, quoi).

Il lui faut un nom de scène (parce que Annie Zakias ce n’est pas très vendeur) ; sur sa charrette il y a de la lotte, de la julienne…son pseudo est trouvé !

Elle accède à l’Olympe de la Chanson Française : Patrick Topaloff, Michèle Torr, Hervé Villard, Sheila… qui se plaignent de l’odeur de marée qu’elle promène (c’est peut-être vrai mais c’est mesquin).

Rapidement cette digne héritière de Piaf, de Fréhel, de Damia, s’érige en pasionaria de la Chanson engagée, et avec ses textes ciselés au cordeau elle fustige les injustices et les dérives de notre société décadente.
Chaque chanson aborde avec courage et lucidité les préoccupations existentielles contemporaines , comme les titres permettent d’en juger:

Chez le boucher
Fleur de province
La fille du grand Buffalo Bill
Je sors le samedi soir
Tout le monde à la campagne
Quand on découvre qu'on est moche
Zoubida
Tu me pompes l'air
Va t'faire cuire un œuf

Cette artiste tourmentée a par ailleurs à son répertoire des titres équivoques au contenu certes élégamment tourné, mais néanmoins torride, qui dévoilent une facette plus osée encore, une personnalité complexe quoique diaphane, éthérée, aux préoccupations plus crues, qui donnèrent leur titre de noblesse au genre, depuis lors établi, de « chanson de cul »:

Les ratés de la bagatelle
Tu m'as possédée par surprise
La biaiseuse
Par le trou de la serrure
Le sifflet du chef de gare

A cette activité lyrique s’ajoutent d’inoubliables contributions au cinéma d’auteur:

La Pension des surdoués (1985), P.R.O.F.S (1985) et des apparitions au souffle proustien certes, mais nietzschiennes en chaleur, dans les prestigieuses séries télévisées Marie-Pervenche  et Maguy.
 
Hélas, notre époque est sourde aux exhortations messianiques de cette écorchée vive, si bien que, vous pouvez vérifier, il n’y a toujours pas de métro à Perpignan.

Si ce n’est le supermarché Métro, Z.a.c. Saint Charles, 66000 Perpignan, GPS : 42.682255 , 2.845570,Tél : 0 825 09 09 09.

Mais il y a une gare, célébrée par Dalí. C’est toujours ça.

(Je me suis fait jadis naguère 173 filtres de pétards avec la pochette, et la galette réduite en drepou noire m’a valu 3 ans d’hébergement gratos à Sainte-Anne, 1 rue cannabis Paris 1er.)

Les titres parl(ai)ent d’eux même, j’en ai décrypté quelques uns, les autres me paraîtront limpides à mon prochain voyage (j’ai encore de la drepou noire t’en veux ?):

Psycha Bourrée (Psycha c’était la copine du leader)
Le Marchand d'Amitié (il s’appelait Psycho le type, c’était le dealer du leader)
La Force Fait l'Union (ou enfin un truc dans le genre non ? c’est ça ? y fait quoi mon cavalier azerty ?)
A Dégager
Dites le Avec des Fleurs de pavot (mon hymne de chevet)
Pourquoi l'Amour A Deux (moi chtrouve que ça fée déjàà beaucou pd emonde ?)
Les Petits Cochons l'ont mangé (comme mon aclievr reviend içi saloprie jte préviens!)
Hippies Nous Voilà (en Iran les fillles chante "Imam nous voila" c'est comme le Marécheval du agaga même nom)

( un clavier azerty en vaut deux ah ah ahhhh… elle est bonne!!!t'en veux? »)

La Puissance des Ténèbres (contrepet: pénétré de la science brute ça veut dire là surr lles conttrpett j’azure tuojuors)
Le Rateau de la Méduse (une hispoire marteau de merde usée})]
Dans ma Garçonnière [ peutfoutre seuqueue j’’’yf hé dans ma glaçioniaire HEIN½, pardon : Heinz ? Fayot, va !}

Fayottttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt
tttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt
tttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt zut chmétaiszendrormisulclarvié



Lompe Harley de qoui dégaje ? Chais pu chu pu étranche Vai dromir drans mron lut sapue les colins slatu RhhhoOoOOhhh……………………………………………………………………………………

j'adore ce topic !!!

Merci Waya Na,  à vrai dire j'ai peu de retours...



(Avec ce disque j’ai bricolé un plateau à fromages.)

Ah ça, une fête chez Mrs Mills ça ne se refuse pas !

La dame a un timbre de voix dans le genre Janis Joplin, sauf qu’elle chante la bouche pleine, c’est mal poli et inaudible. Ça ne fait rien car c’est inécoutable de toute façon. En plus elle a les mentons luisants de gras, c’est carrément dégueulbif.

La notice biographique indique que l’artiste a tout bouffé, même les fleurs derrière et la choucroute qu’elle a sur la tête.

Cette dinde s’apprête à manger son mari qui s’appelait Roberto (c’et écrit dessus, à la mayonnaise) ; le pauvre espérait vivre comme un coq en pâte, il a été le dindon de la farce (chair à saucisse, mie de pain, morilles, riesling, noix muscade, ail et persil).

On ne voit pas les serveurs ni les musiciens, ils ont eu peur de passer à la casserole. Quant au photographe, c’est les tranches sur le plat derrière.

Vous remarquez comme moi que l’ogresse est capable de se servir une flûte d’asti sans ouvrir la bouteille.

« Party pieces » c’est la version en anglais, la dame a produit le même album en italien (« Pasta pizza ») et en français (« Partie pisser »).
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(Je l’ai eu, oui, mais du diable si je me rappelle où je l’ai mis ? C’est pas ça qui puait dans le four l’autre fois ?)

Eh oui c’est la même Missiz Mills que précédemment!
Avant de les consommer en rôti, Mrs Mills était déjà une croqueuse d’hommes.

Lors d’une « wonderful party » elle est tombée sous le charme de Guy Marchand (et de ses wonderful parties ?). Ce disque est l’aboutissement de leur collaboration artistique ; il n’a connu strictement aucun succès.
Il faut croire que la star sut mettre à profit les pannes de micro répétitives, car 9 mois plus tard naissaient Simca et Billy-Ed Mills auxquels elle s’’empressa d’inculquer les bonnes manières en vue d’une vie mondaine épanouie.

La maman eut soin d’offrir à sa progéniture une formation musicale ambitieuse, ce sont surtout leurs interprétations (en solo) des œuvres pour piano à quatre mains de Brahms qu’il convient de retenir.

Par ailleurs, les jumeaux ont su se faire un nom, dans les rallyes automobiles pour Simca, et dans la finance pour Billy-Ed. Le succès leur permit d’ouvrir un restaurant gastronomique, le Fusain Penché à Buisson de Cabouin.

Je vous le donne en mille, ça ne s’invente pas : c’est là que par un soir de Thanksgiving et par inadvertance, ils préparèrent leur maman, qui connut ainsi la même fin funeste que son mari, ce qui n’est, admettons-le, que justice.
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Ce post est une Perle !

J'm'en vais prendre un doliprune, zygomatiques foutus et mal au ventre à force de rire !

Eh, le jumeau en pull JP Gaultier ressemble à mon père !

Merci des compliments, les filles, ça motive!

Captain Yvig a écrit:Merci des compliments, les filles, ça motive!

Moi j'dis rien, parce que si j'écris que j'adore ça, le Cap'tain il va plus se sentir, on va plus le tenir, et bientôt autant il nous fait payer l'accès!












Mais qu'est-ce que c'est bon...

Excellent topic. J'ai bien tenté deux ou trois fois de rebondir dessus mais j'ai fait plouf...

j'ai tout repris du début, un régal, merci Captain

31(Il est entre les mains du National UFO Reporting Center.)

Tout avait été minutieusement préparé à l’aube d’une carrière prometteuse.
Quatre garçons propres sur eux, chantent pour la gloire de l’Eternel. Ils s’appellent les Click Kids, c’est de l’anglais pour bien montrer que c’est de la musique de jeunes, ça veut dire Enfants de Clic, ce qui ne veut rien dire du tout mais c’est pas grave.
Se rendant aux JMJ en 1983, nos jeunes rockers constatent que, sur nos réseaux routiers, rien ne rappelle la Parole Divine ; sur les aires d’autoroute, les seuls lieux de recueillement sont froids et impersonnels et les gens font caca dedans. Seul le code de la route est invoqué, c’est déjà ça mais il y a là un créneau à investir.

Ils vont aménager un van Datsun, le décorer avec des crayons de couleurs, et surtout ils vont y faire adapter une scène, sur la galerie. Un studio de mixage vient occuper l’intérieur du van.

Et en route ! On enregistrera le disque, en live, on the road ! En roulant ! Et puis on tournera un film, qui s’appellera Tour Magique du Mystère de la Croix (au début on avait pensé à Quatre Garçons Dans Le Van, mais ça faisait trop « Beatles »).
Le LP, lui, s’appellera Bornes To Be Ouailles.

La photo de la pochette les représente au moment du départ de cette aventure. Hélas, il n’y a jamais eu de film, ni de disque : Dieu les ait en Sa Sainte Garde : ils ont mystérieusement disparu lors de la traversée de l’ancien tunnel de Vielha.

Non c'est juste pour dire que Mrs Mills c'était une vraie blonde!

Captain Yvig a écrit:Ils s’appellent les Click Kids, ce qui veut dire Enfants de Clic, ce qui ne veut rien dire.

cela veut dire : Christ living In Christian kids

"Non c'est juste pour dire que Mrs Mills c'était une vraie blonde!"