(Je l’ai jeté, il attirait tous les chats du village.)
Zimpano, « Je Suis un Poisson »
Arthur Beauteint travaille dans une fabrique de conserves, à Thouars ; Il écoute Metallica, Can, Ocean, Hot Tuna, et apprend à jouer de la trompette marine.
Son colocataire, un garçon coiffeur avec la raie au milieu , l’introduit dans le milieu artistique. Grâce à la revue Chalut les Copains, il rencontre le succès, enregistre un album sous le pseudo de Zimpano.
Parmi les titres (des reprises):
Oblade-i Oblade-a (Beatles)
Arête la Chanson (Selena Gomez)
L’Eau Vive (Guy Béart)
Thon Style (Léo Ferré)
La Baudroie Dagobert (patrimoine)
Chinchard (Rohff)
Maquereau (Depeche Mode)
Huîtres (Trust)
Pourquoi ce pseudonyme ? Tous ceux qui parlent ikinyarwanda auront compris, impano signifie “plus beau”, de là : zimpano = the impano.
Pourquoi « Je suis un poisson»? Là, on ne sait pas ; faut-il comprendre « (heureux) comme un poisson dans l’eau » ? « Muet comme une carpe » ? Ou « con comme une tanche » ? On s’en fiche !
Encore une brillante carrière qui s’est terminée en queue de poisson :
Un 29 juin, c’est la fête de Saint Pierre, et c’est un vendredi, jour de paye (pas lourde !) Arthur se dit « j’ai de l’oseille, je vais aller faire un tour tôt au Casting (une boîte pleine d’huiles.)
Il est surpris par la température : une étuve ! Si dehors on se l’écaille, dedans on est vite en nage.
Il va vite au bar, commande une Fisher; » il y a encore peu de clients car c’est tôt », dit le barman avec la gueule de lamproie.
Il est abordé par un grand maigre:
« Tu dragues ? T’es verni, regarde mes deux donzelles. »
Mais les langoustes ne sont pas des Vénus: l’une est trop vieille, avec les yeux qui papillotent. Il observe l’autre, une grande perche, un peu vive, mais elle est barbue ! Heureusement qu’on est dans un lieu noir !
«Bernique ! Pas de ça Lisette, j’en veux pas de tes morues, c’est des thons ! »
L’autre devient pourpre et sort un couteau :
« Oh, marre! Dis plutôt que tu préfères ton merlan! Si tu te barres pas, je te fais fumer, je te clamse !»
Arthur se sauve, poursuivi par le maquereau qui vocifère :
« C’est ça ! Va le retrouver, ton bourre-couillon ! »
Il traverse sans regarder, une Torpedo arrive (pas un tacot, hein, il y a un turbo.)
Il fait un saut de carpe pour l’éviter, mais dans l’autre sens arrive un rouleau !
Il a fini tard-tard .
Paix à ses sandres.
Dernière édition par Captain Yvig le Mer 18 Mai 2016 - 15:38, édité 1 fois